"Où est Steve ?" : deux nouvelles enquêtes sur les violences à Nantes

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La rédaction de France-Soir
Publié le 17 juillet 2019 - 10:26
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Un enfant de 7 ans a tiré mardi après-midi dans la cour de récréation d'une école de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) avec une arme de poing dérobée à son père, policier
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© VALERY HACHE / AFP/Archives
Dix policiers blessés lors des événements de la Fête de la musique à Nantes ont déposé plainte.
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Des policiers ont à leur tour porté plainte suite aux violences qui ont eu lieu à Nantes dans la nuit du 21 au 22 juin et à l'issue desquelles le jeune Steve Maia Caniço a disparu. L'IGPN a été saisie dans le cadre d'une procédure judiciaire.

"Où est Steve?", depuis la Fête de la musique la question se retrouve un peu partout sur les murs de Nantes. Le jeune homme n'a pas donné signe de vie depuis le soir du 21 juin, lorsqu'une charge de police aux abords de la Loire a entraîné la chute de plusieurs personnes dans le fleuve, laissant craindre que Steve Maia Caniço, 24 ans, se soit noyé.

Après cette intervention très controversée, une plainte collective émanant de 89 participants a été déposée le 3 juillet au parquet pour "mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique". Le parquet de Nantes a ouvert une information judiciaire sur la disparition du jeune homme, et l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a également été saisie pour une enquête administrative sur les conditions de l'intervention policière.

Dans les jours qui ont suivi le Défenseur des droits s'est "saisi d'office" afin d'enquêter sur la disparition.

Voir: Jeune homme disparu à Nantes: le Défenseur des droits ouvre une enquête

Mardi, le procureur de Nantes a annoncé l'ouverture d'une nouvelle procédure suite à "dix plaintes de policiers qui ont été blessés lors des événements de la Fête de la musique et qui ont déposé plainte pour des violences sur personne dépositaire de l’autorité publique". L'IGPN a également été saisie mais dans le cadre judiciaire cette fois suite à la plainte collective déposée par les participants.

Vers 4h30 cette nuit-là, des échauffourées avaient éclaté entre participants et policiers, venus exiger l'arrêt de la musique. Certains participants affirment s'être retrouvés aveuglés dans un nuage de gaz lacrymogène alors que de nombreux fêtards étaient éméchés. Un mouvement de panique a suivi et plusieurs fêtards ont chuté dans le fleuve.

Quatorze personnes avaient été repêchées dans la Loire par les secours durant la nuit.

Lire aussi:

Gilets jaunes: pas de "violences policières" pour la directrice de l'IGPN

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