Pyrénées : une avalanche fait deux morts et un blessé grave dans le Val d'Aran
La neige a fait de nouvelles victimes. Une avalanche s’est déclenchée ce jeudi 22 au matin aux alentours de 10h dans le Val d’Aran (Pyrénées espagnoles), provoquant la mort de deux personnes. Immédiatement alertés, les pompiers de Catalogne (nord-est de l'Espagne) ont rapidement dépêché un hélicoptère et sont parvenus à localiser trois personnes enfouies sous la coulée de neige. Il était déjà trop tard pour les deux premières mais la troisième était encore en vie. Prise en charge par les secours et grièvement blessée, elle a été hospitalisée à Viella à 300 kilomètres au nord-ouest de Barcelone. Elle souffre de multiples traumatismes.
Quant aux victimes, leur identité et nationalité ne sont pas encore connues pour le moment mais visiblement, elles étaient dans la région pour "réaliser des travaux scientifiques".
A noter que la pratique du ski, notamment en hors piste, reste une activité sportive potentiellement risquée. Alors pour éviter tout risque, il est important d'être équipé d'un casque et d'un gilet airbag, deux accessoires qui ont récemment permis à un rider pris dans une avalanche (en Savoie) de s'en sortir indemne.
Lire aussi - Savoie: il se filme au cœur d'une avalanche, il s'en sort indemne (vidéo)
Mais le matériel ne fait pas tout et un certain nombre de précautions doivent être respectées pour pratiquer ce sport. Il est par exemple fortement recommandé de consulter la météo et le bulletin risque avalanche avant toute sortie, de prévenir ses proches de sa destination, de faire demi-tour en cas d’imprévu ou encore de respecter la distance entre skieurs ce qui permettra d’éviter que plusieurs personnes ne soient emportées dans une coulée de neige.
Au micro de France Bleu, Dominique Letang, le directeur de l’ANENA (Association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches), a expliqué la raison pour laquelle il y a eu autant de victimes cette saison de ski. "Les fortes précipitations et l’alternance redoux/grand froid n’aident en rien à la stabilisation des couches de neige", a-t-il expliqué le 20 mars dernier rappelant qu’"un dégagement dans le quart d’heure suivant l’accident, c'est 90% de chance de survie".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.