Roissy-CDG : quelque 4.000 bagages cloués au sol, leurs propriétaires décollent
Les vacances ont mal commencé pour des milliers de voyageurs partis samedi 11 de l’aéroport Roissy- Charles-de-Gaulle et qui ont atterri à destination sans leurs valises. En effet, les avions sont partis tandis que leurs bagages sont restés cloués au sol, en raison d’une panne mécanique, a révélé Le Parisien samedi 11 au soir. L’anomalie a duré deux heures.
Entre 10h30 et 12h30, une panne mécanique du trieur-bagages a empêché d’acheminer quelque 4.000 bagages, sur les 80.000 traités chaque jour, vers les avions aux départs des terminaux 2E et 2F qui sont donc partis sans que toutes les valises soient embarquées en soute.
Les passagers vont donc devoir se débrouiller sans leurs effets personnels en attendant que leurs compagnies leur fassent parvenir les bagages restés à Paris. "Les clients affectés par cette panne à leur arrivée doivent se rapprocher de leur compagnie pour récupérer leurs bagages dans les meilleurs délais. Aéroports de Paris (ADP, NLDR) présente ses excuses aux passagers pour ce dysfonctionnement et met tout en œuvre pour minimiser l'impact", a écrit le groupe aéroportuaire français samedi sur son site internet et sur son compte Twitter. Contacté par Le Parisien dans la soirée, ADP ignorait encore quels vols internationaux avaient été concernés.
Avec un trafic de 62 millions de voyageurs en 2013, l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle est la deuxième plus importante plate-forme de correspondance aéroportuaire d’Europe, après l’aéroport de Londres Heathrow, au Royaume-Uni, et le huitième aéroport mondial en 2013.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.