Saint-Denis : la policière blessée par balle à la tête est morte

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 10 avril 2018 - 18:53
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Deux policiers ont été pris à partie et l'un d'entre eux a été frappé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) alors qu'ils voulaient contrôler un scooter volé
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© PATRICK KOVARIK / AFP
La jeune policière de 24 ans, blessée par balle à la tête le 20 mars dernier après un tir présumé accidentel d'un de ses collègues, est morte.
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Une policière de 24 ans, blessée par balle à la tête en mars dans le commissariat de Saint-Denis, après un tir présumé accidentel d'un collègue, est morte ce mardi. L'auteur du coup de feu a lui été placé en garde à vue lundi.

Elle a passé vingt jours entre la vie et la mort mais a succombé à ses blessures. La jeune policière de 24 ans, blessée gravement à la tête par le tir présumé accidentel d'un collègue, dans le commissariat de Saint-Denis, est morte très tôt ce mercredi 10 au matin.

Selon Le Parisien, qui a révélé l'information, l'auteur du coup de feu, qui n'avait pas pu être interrogé au moment des faits car il se trouvait en état de choc, avait été placé en garde à vue la veille, alors que les circonstances exactes du drame demeuraient floues.

Lire aussi: le policier tire sur sa collègue, elle est entre la vie et la mort

Les faits s'étaient déroulés au sein du commissariat de Saint-Denis au soir du mardi 20 mars, vers 22h. Plusieurs policiers se trouvaient sur les lieux et sitôt le coup de feu parti (du Sig Sauer du collègue placé en garde à vue), ils ont accouru pour lui prodiguer les premiers soins.

Mais à l'arrivée des secours, la jeune femme était déjà inconsciente et elle a été transportée dans un état critique à l'hôpital Beaujon de Clichy dans les Hauts-de-Seine, là où elle a donc finalement succombé à ses blessures ce mardi.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été chargée de l'enquête, ordonnée il y a trois semaines par le parquet de Bobigny pour blessures involontaires. Les faits pourraient prochainement être requalifiés en homicide involontaire.

Les fonctionnaires présents sur place ce soir-là n'ont pas pu fournir d'explications concluantes permettant d'expliquer le drame. Mais la piste du tir accidentel avait tout de suite été avancée.

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