Saint-Etienne : deux sœurs jumelles mises en examen pour l'assassinant de leur père de 91 ans

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 04 juin 2016 - 16:04
Image
La police.
Crédits
©Philippe Huguen/AFP
Des jumelles, âgées de 54 ans ont été mises en examen, vendredi à Saint-Etienne, pour l'assassinat de leur père de 91 ans.
©Philippe Huguen/AFP
Des jumelles, âgées de 54 ans ont été mises en examen, vendredi à Saint-Etienne, pour l'assassinat de leur père de 91 ans. Un geste qu'elles présentent comme une euthanasie a déclaré le parquet.

L'affaire fait grand bruit. Deux femmes de 54 ans, des sœurs jumelles, étaient en garde à vue depuis jeudi 2 au commissariat central de Saint-Étienne (Loire). Elles sont interrogées sur le meurtre d'un homme de 91 ans, leur père, retrouvé mercredi 1er à son domicile du quartier Montplaisir à Saint-Étienne.

Un mandat dépôt a été requis contre les deux filles du nonagénaire qui est mort, selon l'autopsie, de coups mortels qui lui ont brisé des vertèbres cervicales et elles ont été mises en examen vendredi 3 pour assassinat.

L'une des deux sœurs jumelles, qui portait sur elle des traces de sang lorsque les secours sont arrivés au domicile du vieil homme, mercredi 1er juin, avait été placée en garde à vue le jour même. A la suite de ses déclarations aux enquêteurs, sa sœur jumelle, qui se trouvait également sur place la veille, a été à son tour placée en garde à vue jeudi 2 juin.

Selon ce qui est ressortit des auditions des suspectes par les forces de l'ordre, les deux quinquagénaires avaient planifié l'euthanasie de leur père, qui selon elles, souffrait énormément. Pour cela, elles lui ont porté des violents coups de pot de fleur en grès et de marteau, amortis par un coussin, selon le parquet. 

"Cela a quand même duré un certain temps, avec un monsieur qui disait +non non+. C'est vrai qu'on était très loin d'une euthanasie, dite mort douce", a déclaré le procureur de la République de Saint-Etienne, lors d'un point presse organisé vendredi 3 juin en fin de journée.

Ses filles, dont l'enquête a révélé qu'elles se trouvaient déjà sur place, avaient d'abord expliqué avoir été alertées d'une probable chute de leur père par une entreprise de surveillance à distance, gestionnaire du bracelet d'alarme porté par la victime.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.