Séisme : au moins 70 morts en Afghanistan et au Pakistan
L'Asie du Sud a été frappée ce lundi par un violence tremblement de terre qui a fait au moins 70 victimes selon un premier bilan. Selon l’Institut américain de géologie (USGS), son épicentre se trouverait dans le nord de l'Afghanistan, dans les profondeurs du massif de l'Hindu Kuch. L'organisme a évalué sa magnitude à 7,5 sur l'échelle de Richter tandis que le département pakistanais de météorologie a pour sa part estimé sa puissance à 8,1. Les secousses se sont fait ressentir au-delà de l'Afghanistan, au Pakistan tout proche est jusqu'en Inde.
Les autorités pakistanaises font déjà état de 52 morts. Au moins 28 personnes ont trouvé la mort dans les zone tribales situées dans le Nord du pays près de la frontière afghane, et une vingtaine d'autres dans le Nord-ouest.
En Afghanistan, on recensait ce lundi 18 victimes dont 12 jeunes filles. Selon les autorités afghanes, les secousses ont provoqué la panique dans une école de filles de la province de Takhar, proche de l'épicentre. Une bousculade s'en serait suivie causant la morts des écolières. Au moins six personnes ont également été tuées et 69 autres blessées dans l'est du pays. Aucune victime n'avait été recensée en Inde ce lundi en milieu de journée, et les dégâts y restaient limités.
Dans cette région du Cachemire (à cheval sur le Pakistan et l'Inde), des scènes de panique ont eu lieu notamment à Srinagar, la principale ville indienne de la région où les habitants se sont précipités dans les rues. La population a encore en mémoire le terrible séisme d'octobre 2005 qui avait fait 75.000 morts et 3,5 millions de sans-abris. Avec une magnitude de 7,6 sur l'échelle de Richter, il avait été à peine plus puissant que celui de ce lundi.
Ce premier bilan de 70 morts en est encore loin, mais il risque de s'aggraver, notamment parce que certaines zones touchées sont très difficiles d'accès.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.