Sequedin : deux jumelles tentent d'échanger leur place en prison

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La rédaction de France-Soir
Publié le 01 juin 2018 - 17:28
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Un surveillant devant une des grilles du QER (quartier d'évaluation de la radicalisation), de la prison de Vendin-le-Vieil le 4 mai 2018
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© Philippe HUGUEN / AFP
Tentative d'évasion audacieuse de deux jumelles à la prison de Sequedin.
© Philippe HUGUEN / AFP
Deux sœurs jumelles ont été placées en garde à vue samedi dernier près de Lille pour avoir tenté d'échanger leur place au parloir de la prison de Sequedin. Elles ont finalement été confondues.

Il pourrait s'agit du scénario d'un film, il n'en est rien. Reste que la tentative d'évasion était aussi imaginative qu'audacieuse. Lors d'un parloir samedi 26 à la prison de Sequedin (Nord), deux sœurs jumelles, dont l'une est actuellement en détention, se sont présentées habillée de vêtements similaires pour échanger leur place. 

Comme le rapporte RTL, la technique avait probablement été préparée longuement à l'avance. Les deux sœurs, âgées de 19 ans et dont l'une est incarcérée pour des faits de vol en réunion, vol par ruse et recel, sont habillées de façon quasi identique, à l'exception du-t-shirt. Elles ont également la même coupe de cheveux. Ces détails ont interpellé une première surveillante qui a décidé de marquer la main de la visiteuse. Elle a averti "qu'au moindre souci, il mettrait un terme à la visite", a expliqué le syndicat Ufap dans un communiqué repris par France 3.

Une agente pénitentiaire a même constaté que les deux sœurs se sont échangé un bijou et un vêtement. Immédiatement, un contrôle par biométrie est effectué pour les distinguer. Sauf que voilà, le test se révèle positif pour les deux sœurs, impossible de savoir laquelle des deux doit rester en prison...

 "L’appareil, si fiable, a certifié les deux jumelles positives pour le même numéro d’écrou!", a ironisé le syndicat.

Finalement, les gardiens finissent par différencier les deux sœurs. "Les deux illuminées avaient juste oublié que lors de l'écrou, les empreintes digitales sont prises. Après un contrôle de ces empreintes par un agent ayant la formation et la compétence pour les interpréter, les deux sœurs ont fini leur périple en garde à vue", précise le communiqué.

La détenue est finalement bel et bien retournée dans sa cellule. Si le fait divers peut paraitre amusant, il a passablement énervé le syndicat qui a souligné le manque de moyens attribués à la surveillance au parloir et la fiabilité douteuse des contrôles par biométrie.

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