La stèle d'Abel Chennouf, tué par Mohamed Merah, a été dégradée
Il a eu une très mauvaise surprise en se rendant sur la tombe de son garçon. Alors qu'il se trouvait dans le parc de Manduel (Gard), le père d'Abel Chennouf (l'un des quatre soldats visés par Mohamed Merah en 2012) a découvert que la stèle de son fils avait été profanée, la photo complètement brisée.
"On m’a déjà menacé mais toucher la stèle de mon fils, pourquoi?", s'est interrogé le père de famille, cité par Franceinfo. Sous le choc, il a alors immédiatement alerté la mairie de la commune qui a décidé de porter plainte. Les gendarmes, eux, se sont rendus sur place pour procéder aux constatations et une enquête a été ouverte afin de mettre la main sur le ou les auteurs de cette profanation et déterminer les circonstances exactes de cette dégradation.
Entre le 11 et le 19 mars 2012, Mohamed Merah avait assassiné trois militaires (Imad Ibn-Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf), trois enfants et un enseignant juifs à Toulouse et Montauban, avant d'être abattu par les forces de police à l'issue d'un siège de plus de trente heures de son domicile. Récemment, la cour d'assises spéciale de Paris a condamné son frère, Abdelkader Merah, à 20 ans de réclusion criminelle, tout en ne le jugeant pas complice des sept assassinats commis par son "le tueur au scooter".
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Mais rapidement, le parquet général a annoncé qu'il faisait appel du verdict. Pour le ministère public, la cour d'assises spéciale de Paris n'a "pas tiré toutes les conséquences juridiques des faits qui lui étaient soumis" au cours de ces cinq semaines d'audience, notamment pour avoir acquitté Abdelkader Merah de la "complicité d'assassinats" qui lui était reprochée.
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