Stockholm : plusieurs dizaines d'hommes masqués agressent des migrants

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 30 janvier 2016 - 15:42
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Une voiture de police suédoise.
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©Bjorn Larsson Rosval/Sipa
Plusieurs dizaines d'hommes masqués ont convergé vendredi 29 au soir vers le centre de Stockholm pour agresser des migrants.
©Bjorn Larsson Rosval/Sipa
Entre 50 et 100 hommes masqués, qui seraient liés au milieu des hooligans et à la nébuleuse néo-nazie, se sont rendus dans le centre de Stockholm vendredi 29, la capitale suédoise pour agresser des migrants.

Plusieurs dizaines d'hommes masqués, présumés liés au milieu des hooligans et à la nébuleuse néo-nazie, ont convergé vendredi 29 au soir vers le centre de Stockholm pour agresser des migrants, a indiqué samedi la police suédoise.

Le site internet Nordfront, vitrine du mouvement néo-nazi SMR, affirmait vendredi soir qu'une "centaine de hooligans" des clubs de football AIK et Djurgården s'apprêtaient à "faire le ménage parmi les criminels immigrés d'Afrique du nord". Les sources policières citées par le quotidien suédois Aftonbladet confirment les soupçons pesant sur ces groupes radicaux.

Entre 50 et 100 personnes, masquées ou encagoulées, s’étaient donné rendez-vous vendredi en début de soirée à Sergels Torg, une grande place piétonne de la capitale suédoise où se croisent jeunes, marginaux et migrants mineurs non accompagnés.

D’après des témoins interrogés par le quotidien Aftonbladet, les agresseurs ont molesté "des personnes d’apparence étrangère" et distribué un tract non signé appelant à infliger aux "enfants des rues nord-africains le châtiment qu’ils méritent". Au moins trois personnes ont été violement molestées.

Les autorités avaient pourtant déployé d'importants moyens avec la présence au sol d'unités anti-émeutes et le survol du centre par des hélicoptères.

Un homme de 46 ans a été arrêté après avoir porté un coup au visage à un policier en civil. Trois personnes, âgées entre 20 et 30 ans, ont été interpellées pour trouble à l'ordre public puis relâchées. Une autre, porteuse d'un couteau, sera poursuivie pour port d'arme prohibée. Aucune plainte de victimes potentielles n'avait été déposée samedi à la mi-journée, a précisé une porte-parole de la police.

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