Toronto : trois morts, tués à l'arbalète, et un immeuble évacué

Trois personnes ont été tuées à l'arbalète jeudi à Toronto, au Canada. Une quatrième personne a été blessée mais son pronostic vital n'est pas engagé. Un peu plus tard, la police a évacué un immeuble du centre-ville en raison d'un colis suspect. Cette affaire aurait un lien avec le triple meurtre.

Drame à Toronto, au Canada, où deux hommes et une femme ont été tués jeudi 25. Une quatrième personne a été blessée mais son pronostic vital n'est pas engagé. Selon les premiers éléments dont dispose la police, l'arme du crime est des plus inhabituelles puisqu'il s'agirait... d'une arbalète.

L'attaque a eu lieu juste avant 13 heures dans une résidence du quartier de Scarborough. "J’ai entendu des hurlements de douleur pendant cinq minutes, puis plus rien", a raconté un voisin à divers médias locaux. Sur place, la police a découvert quatre victimes. Deux hommes et une femme étaient déjà morts, tandis qu'une quatrième personne, blessée, a été transportée à l'hôpital. Les forces de l'ordre ont constaté que les blessures avaient été infligées par flèches et retrouvé une arbalète sur les lieux du crime. L'identité des malheureux n'a pas encore été révélée mais ils auraient un lien de parenté, assure Le Journal de Montréal. La police a par la suite arrêté un suspect de 35 ans.

Puis, vers 14h30, les autorités ont évacué une tour d'habitation dans le centre-ville après avoir été alerté sur un colis-suspect. D'après les habitants évacués, il leur aurait été recommandé de s'éloigner "le plus possible". Si la police n'a pas expliqué la nature de ce colis, elle a cependant indiqué avoir attendu l'arrivée de l'équipe d'intervention avant de l'ouvrir en cas d'incident chimique, biologique, radiologique, nucléaire ou explosif, révèle Radio-Canada.

Lors d'une conférence de presse donnée le jeudi soir, elle a confirmé un lien entre cette évacuation et l'attaque à l'arbalète sans toutefois donner plus de détails. "Après quatre heures d’enquête, il y a encore beaucoup à faire pour déterminer ce qui est arrivé", a conclu le sergent-détective Mike Carbone, cité par Le Journal de Montréal.