Toulouse : 3 gardes à vue dans l'enquête sur le meurtre d'une jeune femme
L'enquête sur le meurtre d'Eva, une jeune étudiante toulousaine dont le corps a été retrouvé sans vie lundi 3 dans son appartement avance rapidement. Trois personnes sont en garde à vue ce jeudi dans cette affaire, a expliqué la police toulousaine: "deux personnes, un couple, se sont présentées d’elles-mêmes aux services de police. La troisième personne, un jeune homme, nous avons dû aller la chercher" , explique une source policière.
L'audition d'un des suspects qui s'est présenté volontairement au commissariat aurait permis de confirmer sa présence sur les lieux du crime. Il aurait également expliqué que cette affaire était liée à un trafic de drogue affirme Le Parisien. Information qui n'a pas encore été confirmée par les services de police.
Selon les premiers éléments de l'autopsie, dévoilée mercredi 5, la victime aurait succombé à une fracture du crâne.
"Des analyses complémentaires, dont des expertises anatomo-pathologiques et toxicologiques, étaient ordonnées afin d'obtenir des éléments plus précis portant sur les causes, les circonstances et la date du décès", a indiqué le procureur de la République de Toulouse.
Son cadavre a été découvert par les pompiers, lundi 3, replié puis glissé dans une malle d'1m sur 60cm. Pour éviter que l'odeur du corps en décomposition n'alerte le voisinage et ne soit découvert, le ou les auteurs du crime ont pris soin de calfeutrer la pièce à l'aide d'un ruban adhésif. A cet effet, des produits désodorisants et insecticides ont également été retrouvés dans cette partie de l'appartement.
Selon les témoignages de plusieurs voisins, la jeune fille, qui habitait l'immeuble depuis plus d'un an, se serait violement disputée avec deux autres personnes mardi 28 juillet. Dans la semaine qui a suivi l'incident, il y avait dans l'immeuble "une forte odeur", raconte notamment un voisin selon qui quelqu'un se serait ensuite rendu chez la victime dimanche 3. Intrigué par cette présence, il a également expliqué être allé frapper à la porte du studio. En vain.
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