Toulouse : elle avait abattu son mari avant de couler son cadavre dans du béton
Victime d'un conjoint violent ou tueuse dissimulatrice? Ce lundi 19 s'est ouvert devant la cour d'assises de Haute-Garonne le procès d'Edith Scaravetti. Cette femme âgée aujourd'hui de 31 ans est accusée d'avoir tué son mari avant de maquiller sa mort en coulant son cadavre dans du béton.
Les faits remontent à la nuit du 5 au 6 août 2014. Selon les déclarations de l'accusée au cours de l'enquête, le couple parents de trois enfants aurait eu une violente dispute. C'est alors que Laurent Beca, 37 ans au moment de sa mort, aurait jeté son épouse dans l'escalier avant de la menacer en s'emparant d'un fusil chargé qu'il tenait par le canon. Selon ses déclarations, Edith l'aurait "à peine touché" et "le coup est parti".
Au lieu de prévenir les secours, l'accusée va alors faire croire que son mari a brusquement disparu déclenchant une enquête pour rechercher le trentenaire qui semblait s'être volatilisé. Si la police va entendre à plusieurs reprises la veuve, soupçonnant son implication face à ses versions diverses, l'investigation butera sur l'absence de cadavre. Jusqu'au jour où la suspecte va craquer. En novembre 2014, la jeune femme reconnaît avoir tué son époux et montrera aux enquêteurs l'emplacement du corps: Laurent Baca a été coulé dans du béton après sa mort.
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Lors de l'instruction, l'accusée qui a été placée en détention provisoire, a expliqué que son conjoint qu'elle connaissait depuis dix ans -elle était encore mineure à l'époque- la frappait et se comportait en tyran domestique, en plus d'une importante consommation d'alcool.
Selon La Dépêche du midi, Edith Scaravetti se comporte de manière très réservée au premier jour de son procès. Les experts l'ont décrite comme "immature" aux affects "pauvres" et avec un psychisme "très particulier". Edith Scaravetti risque la prison à perpétuité.
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