Trois incendies criminels dans des installations liées à des sites nucléaires

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 13 mai 2015 - 09:19
Image
La centrale nucléaire de Dampierre en Burly, dans le Centre.
Crédits
©Gile Michel/Sipa
Un dispositif de mise à feu a été découvert au sein de l'une des structures visées (photo d'illustration).
©Gile Michel/Sipa
Des stations de prélèvement situées près de centrales nucléaires de la Nièvre, du Finistère et de la Côte d'Or ont été la cible d'incendies criminels, dans la nuit de dimanche 10 à lundi 11. A ce stade, l'action, qui pourrait être coordonnée, n'a pas été revendiquée.

L'un des sites visés est situé près d'une installation de nucléaire militaire. Trois stations de prélèvement d'air et d'eau liées à autant de centrales nucléaires de la Nièvre, du Finistère et de la Côte d'Or ont été la cible d'incendies criminels, dans la nuit de dimanche 10 à lundi 11, selon RTL qui dévoile l'information. A ce stade, les gendarmes retiendraient la piste d'une action coordonnée.

Les deux stations situées près de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère) et de Belleville-sur-Loire (Nièvre) ont été détruites, tandis que le départ de feu provoqué dans l'installation de Salives, a proximité du site de nucléaire militaire de Valduc, a partiellement échoué. C'est sur ce dernier site que les enquêteurs ont découvert un système de mise à feu laissant peu de doutes sur le caractère criminel de ces actes.

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), propriétaire de ces matériels, a confirmé les dégradations selon Le Parisien. Des actes de malveillance d'autant plus incompréhensibles que les structures visées sont des installations indépendantes de surveillance de la radioactivité émise par les centrales. Enfin, l'ancienne centrale nucléaire de Brennilis est actuellement à l'arrêt et même en cours de démantèlement.

La gendarmerie a ouvert des enquêtes pour dégradation volontaire et "des constatations sont menées pour voir si ces faits pourraient être liés les uns aux autres", selon une source proche du dossier citée par Le Parisien. "A ce stade, il n'y a eu aucune revendication".

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.