Un ancien instituteur récidiviste condamné pour agressions sexuelles sur mineurs

Suite à des plaintes pour "agressions sexuelles", un ancien instituteur a été condamné à deux ans de prison ferme, dont quinze mois avec sursis, ce jeudi à Perpignan. L'homme était déjà connu pour d'autres faits du même type.

"Les rapports montrent que depuis 1996 tout le monde savait qu'il avait des soucis d'alcoolisation et de comportement avec les enfants", a notamment déclaré le président du tribunal de Perpignan lors du procès. Un ancien instituteur âgé de 60 ans a été condamné ce jeudi à deux ans de prison, dont quinze mois avec sursis et mise à l'épreuve, après avoir été reconnu coupable d'agressions sexuelles sur deux enfants de moins de 10 ans. Il a été relaxé en ce qui concerne un troisième plaignant, selon le journal local L'Indépendant.

Ses petites victimes sont d'anciens élèves de sa classe de CP. Ils avaient raconté que leur maître avait pris l'habitude de mettre sa main dans leur pantalon et les prenait sur ses genoux pour les faire dessiner. Il avait également instauré un jeu selon lequel si l'enfant répondait "oui", il lui donnait "un bisou" et, s'il disait "non", il lui "pinçait le zizi". Lors de son audition par les enquêteurs en 2011, le sexagénaire avait reconnu les faits.

Des agressions très graves, mais qui ne sont pas une première en ce qui le concerne. Outre ses deux anciens élèves, le pédophile a déjà été signalé pour des faits similaires et a avoué un "comportement déplacé" envers un petit garçon de sept ans déficient mental, dans un établissement pour enfants handicapés, en 2004.

Ce n'est pas tout. Il avait également écopé, par le passé (sans que la date ne soit révélée), d'une mise à pied infligée par l'inspection académique suite à un signalement du procureur relatif à une plainte pour attouchements, dans le dortoir de jeunes filles d'un établissement où il était veilleur de nuit.    

Pour les agressions sur deux de ses anciens élèves, l'ancien instituteur a été condamné à deux ans de prison ferme, dont quinze mois avec sursis. Il est également astreint à une obligation de soins pour son addiction à l'alcool ainsi qu'à un traitement psychologique et a enfin interdiction d'exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs, et ce de manière "définitive".