Un motard flashé à 222 km/h sur une départementale limitée à 110
Son écart de conduite n'est pas passé inaperçu. Un jeune motard de 21 ans, qui a probablement oublié comment freiner, a été flashé à 222 km/h mardi 8 au matin sur une route du Loiret limitée à 110 km/h. Pour tenir compte de la marge d'erreur, la vitesse finalement retenue par les gendarmes de la brigade motorisée d'Orléans a été de 210 km/h.
Arrêté quelques kilomètres plus loin, à Saint-Jean-de-Braye, le jeune homme, domicilié à Saint-Brisson-sur-Loire, s'est vu retirer son permis de conduire sur le champ tandis que sa moto (Triumph 675 Daytona) a été saisie. Sans grande surprise, il a été convoqué le 21 avril prochain devant le tribunal correctionnel d'Orléans pour répondre de cet excès de vitesse.
Si les écarts de conduite sont fréquents et ont lieu tous les jours, ceux provoqués par des personnalités sont un peu plus rares. Il y a quelques mois, le maire du Havre Edouard Philippe avait été contrôlé à 40 km/h au-dessus de la limite autorisée à hauteur de Tourville-la-Rivière, sur une portion de route limitée à 110 km/h. L'édile (LR) du Havre et député de Seine-Maritime avait alors décidé de faire son mea culpa par le biais d'un communiqué. "Cette infraction est regrettable. Si je choisis de la rendre publique, c'est que nos concitoyens attendent légitimement de leurs élus l'exemplarité et que je suis convaincu, par ailleurs, de la nécessité d'être ferme en matière de sécurité routière", avait-il indiqué.
Selon le site de la sécurité routière, 25% des Français reconnaissent ne pas respecter les limitations de vitesse. Et les raisons sont multiples: au total 57% des personnes interrogées pensent que la route le permet, 34% sont pressés, 31% disent maîtriser leur véhicule, 18% aiment rouler vite tandis que 14% déclarent être pris dans un flot de véhicules. Mais en roulant vite, les conducteurs réduisent leur champ de vision, risquent de perdre le contrôle de son véhicule et de s'exposer à davantage de fatigue et à la perte de vigilance.
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