Un navire en feu dérive vers les côtes françaises
©Marine nationaleUn porte-conteneurs de plus de 200 mètres de long et se trouvant à environ 200 kilomètres des côtes françaises est en flammes depuis dimanche 10 au soir. D'importants moyens ont été déployés pour prévenir une aggravation de la situation ou un épisode de pollution.
D'importants moyens ont été déployés pour lutter contre l'incendie et éviter une aggravation de la situation. Un porte-conteneurs a pris feu dimanche aux larges des côtés françaises. Lundi soir, il continuait de dériver lentement "à environ 140 nautiques (260 kilomètres) au Sud-Ouest de Penmarc’h (sud Finistère)", selon la préfecture maritime de l'Atlantique.
La vingtaine de marins présentes à bord du Grande America a quitté le navire et a pu être secouru. Mais le bâtiment en flammes de 214 mètres représentait toujours un risque important au lendemain du sinistre. Le fait qu'il se dirige (lentement) vers les côtes de Vendée ne semble pas constituer le principal danger pour l'instant. En revanche, les conteneurs qui peuvent tomber à l'eau sont autant d'écueils très dangereux pour la navigation. A cela s'ajoute la crainte d'un épisode de pollution important.
Voir: Le cargo TK Bremen échoué en 2011: le procès s'ouvre à Brest
"Le dispositif ORSEC maritime (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile), impliquant notamment la mise en place d’une équipe de gestion de crise (EGC) au centre de traitement de crise (CTC) a été activé par la préfecture maritime de l’Atlantique", a fait savoir le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.
Le célèbre remorqueur Abeille Bourbon a été dépêché sur place afin de lutter contre l'incendie, ce qui restait lundi la priorité des autorités. La frégate Aquitaine a également été mobilisée. Elle abrite un hélicoptère Caïman qui a permis à des experts de la lutte anti-incendie de s'approche du Grande America. L'appareil pourrait également être mobilisé si d'autres sauvetages s'avéraient nécessaire.
Lire aussi: Collision en mer - François de Rugy dénonce le comportement "anormal" du navire tunisien
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
