Une jeune femme se retrouve mariée à son… beau-frère

Auteur(s)
JC
Publié le 17 mars 2015 - 16:19
Mis à jour le 18 mars 2015 - 08:23
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Des figurines représentant des mariés.
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©Bertrand Sennegon/Flickr
La mairie d'Ambilly a inscrit la mention du mariage sur le mauvais acte civil.
©Bertrand Sennegon/Flickr
Lucie Mari vient d’avoir la désagréable surprise d’apprendre qu’elle était mariée au mari de sa sœur jumelle. Un imbroglio causé par une erreur de l’administration.

L’histoire pourrait faire sourire si elle n’avait pas de lourdes conséquences qui dureront encore quelques mois. Lucie Mari, 29 ans, vient d’apprendre qu’elle était mariée à son beau-frère, le mari de sa sœur jumelle, Fanny, comme elle le raconte au Dauphiné Libéré.

Officiellement, Fanny s’unit civilement à son compagnon le 6 décembre 2014 à la mairie de Valleiry en Haute-Savoie. Le mariage se déroule parfaitement et l’acte de mariage est transmis aux services de la mairie d’Ambilly, en Haute-Savoie, pour que mention de cette union soit faite sur l’acte de naissance de la jeune femme. C’est sans compter sur une gigantesque bourde des services de l’administration.

Alors que Fanny doit se marier religieusement cet été après son mariage civil de décembre, la jeune femme réclame son acte de naissance pour l’organisation de la cérémonie. A la place, "j’ai reçu l’acte de naissance de Lucie (sa sœur jumelle, NDLR)", raconte Fanny au quotidien régional. "Ils ont confondu nos extraits de naissance. Cela signifie donc que je ne peux pas me marier, car je le suis déjà avec mon beau-frère", poursuit de son côté Lucie.

Or, la mairie ne peut corriger elle-même son erreur. "Notre dossier doit nécessairement passer sur le bureau du procureur, qui peut seul autoriser la rectification de l’acte", explique Lucie, précisant que la procédure peut prendre jusqu’à un an. Une année qui risque d’être longue pour la jeune femme de 29 ans, en couple depuis sept ans et qui avait (elle aussi) des projets de mariage.

Heureusement, elle préfère en rire. "Nous avons aussi envie de devenir parents et je ne voudrais pas que mon fils ou ma fille porte le nom de mon beau-frère", s’amuse Lucie. Et de philosopher: "pour mon beau-frère, c’est ce qu’on appelle en avoir deux pour le prix d’une".

 

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