Valenciennes : soupçonné d'avoir ébouillanté son fils, le père pourrait être mis hors de cause

Auteur(s)
AZ
Publié le 07 septembre 2015 - 22:03
Image
Une casserole.
Crédits
©Franck Lodi/Sipa
L'enfant de 4 ans a été brûlé au second degré sur le dessus de la main.
©Franck Lodi/Sipa
Soupçonné d'avoir ébouillanté sciemment le bras de son fils de 4 ans, un père de famille a été interpellé, samedi 5, et placé en garde à vue. S'il devrait être mis en examen pour actes de torture et de barbarie sur mineur de moins de 15 ans, il pourrait finalement être mis hors de cause.

Retournement de situation. Alors qu'un père de famille avait été interpellé, samedi 5, pour avoir sciemment ébouillanté de bras de son fils, il pourrait finalement être mis hors de cause dans cette affaire. Selon les dernières informations, la mère de l'enfant aurait menti à la police pour se venger de son conjoint.

Les faits se sont déroulés dans la journée de samedi. Un homme de 26 ans a été interpellé par la police de Valenciennes pour avoir puni son fils de 4 ans d'une manière particulièrement cruelle: en lui plongeant un bras dans une marmite d'eau bouillante. Placé en garde à vue, il devait être mis en examen pour actes de torture et de barbarie sur mineur de moins de 15 ans. Sauf qu'il semblerait que les choses ne se soient passées de cette manière.

Selon le procureur de Valenciennes, François Pérain, la mère de la jeune victime a déclaré, lors de son audition, "que son concubin lui avait rapporté que l'enfant avait renversé une casserole d'eau bouillante sur une plaque chauffante en voulant mettre un verre dans l'évier". Puis, après avoir expliqué qu'elle n'était pas présente au domicile lors des faits, elle a affirmé "avoir menti aux sapeurs pompiers pour se venger de son concubin. Evoquant des problèmes de couple, elle aurait donc imaginé tout un scénario pour mettre en cause son compagnon. Suite à l'audition de la mère du garçon, la garde à vue du père à donc été levée.

Cette thèse pourrait ainsi coller avec les premières constatations médico-légales effectuées sur la main de l'enfant. Elles démontrent ainsi "que seul le dessus de la main avait été brûlé; or, si la main de l'enfant avait été plongée dans l'eau bouillante, la paume aurait également porté trace de brûlure. Cet examen établit que la mère a effectivement menti aux pompiers et aux policiers", a expliqué le parquet.

Si pour le moment, l'enquête est toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'incident, il est tout a fait probable que la mère soit poursuivie pour "dénonciation d'infraction imaginaire" si la thèse accidentelle venait à être confirmée, a ajouté le procureur. L'enfant, lui, a été pris en charge et hospitalisé avec une brûlure au second degré.

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.