Viol collectif dans une cage d'escalier à Sevran : 13 jeunes jugés à partir de ce mercredi

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 30 mars 2016 - 14:39
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Une allégorie de la Justice.
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©Damien Meyer/AFP
Au total, 13 jeunes de 19 à 22 ans sont jugés à partir de ce mercredi par la cour d'assises des mineurs de Seine-Saint-Denis pour "viol en réunion" et "complicité".
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Agés de 19 à 22 ans, 13 jeunes vont comparaître à partir de ce mercredi devant les assises des mineurs de Saint-Denis pour le viol collectif d'une jeune fille. Le 7 décembre 2013, ils lui avaient tendu un piège dans une cage d'escalier d'un immeuble situé dans une cité de Sevran (Seine-Saint-Denis).

Il y a plus de deux ans, une jeune femme, âgée de 16 ans au moment des faits, est tombée dans un piège tendu par 13 jeunes. Mal intentionnés, ils l'avaient attiré dans une cage d'escalier avant de la violer tour à tour. A partir de ce mercredi et jusqu'au 8 avril, ils vont comparaître devant les assises des mineurs de Saint-Denis.  

Les faits se sont déroulés le 7 décembre 2013. Ce jour là, la victime attend son petit ami de l'époque en bas d’un HLM de la cité Rougemont, à Sevran (Seine-Saint-Denis) lorsque deux individus cagoulés surgissent et lui dérobent son téléphone portable avant de prendre la fuite. C'est alors que deux amis de la jeune femme surviennent et lui assurent qu'ils peuvent récupérer son appareil. Sans vraiment se poser de questions, elle accepte et les suit jusque dans un appartement de la tour. A l'intérieur se trouvent quatre adolescents dont un qui bloque la porte. Violée une première fois, elle est ensuite conduite dans une cage d'escalier d'un autre bâtiment où une dizaine de jeunes attendent leur tour pour abuser de l'adolescente.

Dès le lendemain du calvaire, la jeune femme, qui était déjà tombée dans un piège semblable deux ans auparavant, porte plainte. Rapidement identifiés par la victime et par leur ADN, 16 adolescents de la cité, âgés de 14 à 19 ans à l'époque, sont mis en examen fin janvier 2014.

Parmi eux: deux, qui avaient moins de 16 ans au moment des faits,  ont été condamnés en juillet dernier à six ans de prison (dont deux et quatre ans de sursis) par le tribunal pour enfants de Bobigny. Un autre sera jugé séparément pour avoir menacé la jeune fille sur Twitter si elle ne retirait pas sa plainte. Quant aux 13 restants, onze sont jugés à partir de ce mercredi pour "viol en réunion" et deux pour "complicité".

Décrite comme une "fille facile" par ses agresseurs, la jeune femme était "consentante" selon eux. Seulement voilà: l'analyse du contenu des appels échangés entre les membres de la bande avait permis d'établir qu'un piège lui avait bel et bien été tendu.

 

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