Violences à Choisy-le-Roi : deux policiers blessés, trois arrestations

Deux policiers ont été blessés dans des violences qui ont éclaté samedi à Choisy-le-Roi entre une équipe de la Brigade spécialisée de terrain locale et une trentaine de personnes. Trois d'entre elles ont été interpellées.

Deux policiers ont été blesssés samedi 21 à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) dans une altercation entre fonctionnaires de police et une trentaine d'individus hostiles. Trois d'entre eux ont pu être interpellés.

Selon Le Parisien qui révèle l'affaire, les faits se sont déroulés rue Henri-Barbusse. Des policiers de de la Brigade spécialisée de terrain étaient en patrouille lorsque les violences ont éclaté. Ils auraient essuyé jets de projectiles et même coups de poing pour certains d'entre eux. Ils ont fait usage de "moyens de désencerclement" et ont reçu l'aide de renforts.

On ignorait ce dimanche 22 le motif qui a déclenché ces violences. Sur Twitter des témoignages et vidéos -à prendre avec une grande précaution car non vérifiés- dénoncaient déjà des recours excessifs à la force lors d'un contrôle.

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"Plusieurs tirs de lanceurs40 (arme de type Flashball, NDLR) ainsi que l'utilisation de grenades ont été nécessaires pour ramener l'ordre", confirme l'antenne locale du syndicat de policiers Alliance.

Trois personnes ont été interpellées pour menaces de mort, violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, outrage et rébellion. Des faits punissables de trois à sept ans d'emprisonnement selon le nombre de circonstances aggravantes retenues et si l'incapacité totale de travail des policiers n'excède pas huit jours. Alliance demande "des sanctions ferme".

Les Brigades spécialisées de terrain (BST) sont des unités créées en 2010 alors que Brice Hortefeux était ministre de l'Intérieur. Elles sont censées opérer en première ligne contre la délinquance et notamment le trafic de drogue dans les quartiers sensibles.

Leur modèle est cependant critiqué par certains observateurs car il projeterait uniquement l'image de la force au détriment de tout dialogue dans des zones où la situation peut vite déraper.