Chloroquine, remède miracle ? On devrait savoir dans deux à trois semaines

La Chloroquine est présentée comme le remède miracle par le désormais  célèbre Pr Raoult, pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Faute de " tests effectués dans les règles ", les scientifiques ne réussissent pas à s’accorder sur ses effets réels. Des études plus lisibles et qui pourraient mettre tout le monde d'accord sont en cours.  Mais les réultats ne sont pas espérés avant une quinzaine de jours.

Si les débats sur la Chloroquine font rage, le ministre de la Santé a autorisé, par son décret du 26 mars, l’usage de cette molécule dans les formes les plus graves, tout en insistant  sur le caractère exceptionnel de la mesure. Il nous expliquait ainsi : «Le Haut Conseil recommande de ne pas utiliser ce traitement en l’absence de recommandation, à l’exception de formes graves, hospitalières,(…) »

La Chloroquine sous surveillance jusqu’aux résultats des études en cours

Qu’il s’agisse de Plaquenil, de chloroquine, ou d’hydroxychloroquine, la molécule mise en avant par les études du Pr Didier Raoult reste néanmoins strictement encadrée tant en ce qui concerne la prescription que pour la délivrance.

La médecine de ville est ainsi appelée à ne pas la prescrire (même s’il n’existe pas d’interdiction absolue), et les pharmacies doivent respecter de multiples contraintes avant de la délivrer. Il faut conserver les stocks suffisants pour répondre à celles et ceux, qui bénéficient d’un traitement à la chloroquine, prescrit antérieurement à la crise sanitaire actuelle.

Quand saura-t-on? 

Il faudra donc attendre encore quelques jours, une bonne quinzaine au mieux entend-on çà et là,  pour connaitre les résultats des premiers essais cliniques, initiés il y a une dizaine de jours, tout en sachant que le Ministère de la Santé comme l’industriel en charge de la production de ce médicament (SANOFI)  se sont déclarés prêt à agir rapidement  en cas de conclusions favorables.