Coronavirus : la situation dans le Grand-Est est très inquiétante

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France-Soir
Publié le 16 mars 2020 - 11:06
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Les urgences à l'hôpital, le Grand Est sous surveillance
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PATRICK HERTZOG / AFP
La situation des hôpitaux dans le Grand Est sous surveillance !
PATRICK HERTZOG / AFP

Dimanche 15 mars, la région Grand Est enregistrait ainsi 293 nouveaux cas en une seule journée, et on comptabilisait 45 décès dans la région depuis le début de l’épidémie. Le Grand Est est aujourd’hui le plus touché par l’épidémie de Coronavirus, préfigure ce qui pourrait arriver sur l'ensemble du territoire français. Pour le moins inquiétant.  

Les autorités publiques préviennent, la situation dans le Grand Est pourrait se généraliser à l’ensemble du territoire si on n’arrive pas à juguler la progression de l’épidémie. Les cris d’alarmes des médecins et du personnel soignant s multiplient à Colmar, à Strasbourg et dans toutes les villes alsaciennes. Même le directeur général de la santé, Mr Jérôme Salomon, s’alarme: « Ce serait catastrophique de devoir en arriver à trier des personnes (...) en réanimation car il n’y a pas de place. »

Des hôpitaux à flux tendu, une situation critique en Alsace

«Nous n’avons plus de marge, on est à flux tendu, c’est un casse-tête permanent pour trouver des lits» prévient un anesthésistes réanimateur de l’hôpital de Colmar. A Strasbourg, le doyen de l’Université a mobilisé tous les enseignants et les étudiants pour qu’ils se mettent à disposition des hôpitaux. En quelques jours, la situation s’est considérablement dégradée, et la gestion des lits et des places en réanimation pose problème. Et pourtant, les spécialistes et les médecins mobilisés au quotidien le savent bien, l’épidémie ne fait que commencer, et il va falloir tenir deux ou trous semaines.

 

Collégiale des urgentistes

Et cette situation du Grand Est inquiète les médecins de toutes les autres régions de France, puisque tous savent qu’elle devrait s’étendre, comme le rappelle le président de la collégiale des urgentistes de l’AP-HP à Paris: «En Moselle, ils se sont pris la vague une semaine avant nous. On va rentrer dans une cinétique qu’il va falloir réussir à casser ou à atténuer. »

 

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