Tinder et Glinder accusés de favoriser les MST

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VL
Publié le 29 mai 2015 - 12:03
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Un téléphone portable.
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©Mike Segar/Reuters
Les applications de rencontres amoureuses sont accusées de jouer un rôle dans la transmission des MST.
©Mike Segar/Reuters
Une étude américaine attribue le nombre croissant de contaminations par maladies sexuellement transmissibles à l'utilisation d'applications de rencontre comme Tinder ou Glinder.

Et si les applications comme Tinder et Glinder favorisaient la transmission des maladies sexuellement transmissibles (MST)? Une étude du ministère de la santé de l'état de Rhode Island (Nord-est des Etats-Unis) met en cause les applications mobiles de rencontre entre célibataires dans la propagation de ces maladies.

Entre 2013 et 2014, les autorités sanitaire de ce petit Etat ont constaté une importante hausse du nombre de cas de Sida (+33%), des infections urinaires (+30%) et surtout de syphilis (+79%). Si Rhode Island est le plus petit Etat du pays, cette hausse serait nationale selon les chercheurs.

Selon la directrice de l'étude: "cette augmentation a été attribuée aux comportements à risques qui sont devenus plus répandus ces dernières années et que l'on retrouve notamment dans l'utilisation d'applications de rencontres, servant à arranger des rendez-vous entre inconnus". Les 15 à 24 ans sont parmi les plus touchés.

Les utilisateurs de ces applications choisissent parmi les autres ceux qui leur plaisent. Si l'attraction est réciproque, les deux personnes sont mises en relation, peuvent échanger des messages et même se localiser géographiquement.

Ce n'est pas la première qu'un lien est fait entre hausse des cas de MST et applications ou sites de rencontre. Entre 2012 et 2013, une étude britannique affirmait que "les utilisateurs de ces applications ont été plus souvent testés positifs pour la chlamydia et la gonorrhée que les individus qui ont rencontré leur partenaire grâce à d’autres méthodes".

En France aucune étude n'est venue confirmer ou infirmer cette idée. L'Institut de veille sanitaire (IVS) a bien constaté une hausse du nombre d'infections ces dernières années, mais elle peut aussi être attribuée à un accroissement des pratiques de dépistage.

 

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