Vendée et Loire-Atlantique : 800 élèves souffrent de troubles gastriques

Quelque 800 élèves de 12 écoles réparties sur neuf communes de Vendée et de Loire-Atlantique souffrent de troubles digestifs depuis la fin de la semaine dernière. Le chiffre est impressionnant mais a priori, aucun des enfants ne serait gravement malade.

Une étrange épidémie a frappé dans l'ouest de la France. Plus de 800 enfants ont été victimes de troubles digestifs, proches de la gastro-entérite, dans des écoles de Loire-Atlantique et de Vendée en fin de semaine dernière. "Certaines écoles ont vu leurs effectifs décimés de 20%, jusqu'à plus de 40%", explique le journal Ouest-France. Et de préciser que "seul un élève aurait été hospitalisé par précaution".

Selon l'ARS (Agence Régionale de Santé) des Pays de la Loire, "les malades ont présenté majoritairement des vomissements, et de façon inconstante fièvre et diarrhée, sans signe particulier de gravité". Et d'ajouter qu'elle "réalise une investigation épidémiologique de l'épisode, en lien avec les services de santé scolaire, les directions départementales de la protection des populations, les mairies et des médecins généralistes de communes concernées. La cellule de veille de l'Agence a donc recensé les malades et recherché les aliments concernés. L'inspection de la cuisine centrale du prestataire concerné et des prélèvements d'aliments pour analyse ont été réalisés par les directions départementales de la protection des populations. A ce stade, l'investigation épidémiologique oriente l'hypothèse vers une contamination d'aliments servis le mardi midi".

Les élèves souffrant de ces troubles sont issus de douze écoles différentes, situées sur les dix communes suivantes: Brétignoles-sur-Mer, Montaigu, La Roche-sur-Yon, La Chapelle-Heulin, Corcoué-sur-Logne, Geneston, Nort-sur-Erdre, Le Pellerin, Vieillevigne et Vertou. Toutes ces écoles ont un point commun: le même prestataire et la même cuisine centrale, la société Aridev, révèle France 3 Pays de la Loire. L’ARS soupçonne donc une rupture de la chaîne du froid pour un plat cuisiné, mais reste toutefois prudente: "il s’agit d’un norovirus, comme celui de la gastro-entérite. Rien ne nous permet d’affirmer à cette heure qu’il s’agit d’une intoxication alimentaire".