Espace : trois nouveaux astronautes sont arrivés à bord de l'ISS
Ce vol était très attendu. Avec deux mois de retard dûs à l'échec du lancement d'un vaisseau cargo Progress en avril dernier, trois nouveaux astronautes sont arrivés ce jeudi 23 à 4h46 (heure française) à bord de la Station spatiale internationale (ISS), comme l'a annoncé sur Twitter la Nasa, l'agence spatiale américaine. Partis du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan à 23h02 (heure française) à bord du vaisseau russe Soyouz, le Russe Oleg Kononenko, l’Américain Kjell Lindgren et le Japonais Kimiya Yui rejoignent les Russes Guennadi Padalka et Mikhaïl Kornienko et l’astronaute de la Nasa Scott Kelly.
Au cours de leur séjour sur l’ISS, les trois "nouveaux" vont réaliser divers expériences scientifiques, certaines d'entre elles visant notamment à contrôler des robots à distance. A la demande des jeunes amateurs de l'espace, Oleg Kononenko a également promis d’étudier le "comportement des bulles de savon".
En avril, un vaisseau cargo russe Progress avait perdu le contrôle avec la Terre et brûlé dans l'atmosphère en raison d'une panne de lanceur, selon les explications des autorités. Le secteur spatial russe faisant la fierté historique du pays, cet échec avait été particulièrement humiliant pour Moscou.
Par ailleurs, les vaisseaux russes Soyouz étant le seul moyen d'acheminer et de rapatrier les équipages de l'ISS depuis l'arrêt des navettes spatiales américaines, ce problème avait notamment obligé un groupe de trois astronautes à prolonger d'un mois leur séjour à bord de la station orbitale. Ils ont finalement pu revenir sur Terre le 11 juin dernier.
La Russie est particulièrement impliquée dans l'ISS. En effet, elle est, avec les Etats-Unis, son plus grand soutien financier. Elle lui fournit également son principal module, où se situent les moteurs-fusées.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.