Facebook : la messagerie pour enfants permettait à des inconnus de les contacter
Un bug majeur a été découvert dans Messenger Kids, la messagerie pour enfants conçue par Facebook et censée être contrôlée par leur parents. Cette anomalie permettait à des inconnus de parler aux jeunes utilisateurs.
Une faille majeure a été détectée sur l'application Messenger Kids de Facebook, a annoncé le réseau social mardi 23. Ce logiciel de messagerie instantanée pour les enfants âgés de six à douze ans est censé être contrôlé par leurs parents pour plus de sécurité.
Mais selon le géant américain, un bug grave aurait permis à des inconnus d'échanger avec les jeunes utilisateurs en passant outre le filtre parental.
"Nous avons récemment informé certains parents d’utilisateurs de Messenger Kids d’une erreur technique que nous avons détectée et qui touche un nombre limité de groupes de conversation", a ainsi indiqué Facebook qui n'a communiqué officiellement sur ce bug qu'après un article du média américain The Verge.
A voir aussi: Acheter des Libras de Facebook? C'est une escroquerie
Le problème serait maintenant réglé mais pose de lourdes questions quant à sa gestion.
Messenger Kids a été lancé en 2017 outre-Atlantique et l'année d'après dans certains pays. Les réseaux sociaux étant, officiellement, interdits aux personnes de moins de 13 ans Facebook espérait ainsi attirer les utilisateurs encore plus jeunes.
Cette application permet aussi de fidéliser les plus jeunes générations alors que le réseau social est de moins en moins attirant pour celles-ci qui s'en détachent facilement au profit d'Instagram et surtout Snapchat.
Un logiciel plein de promesses qui avait aussi pour but de rassurer les parents: sur cette messagerie, impossible de faire des recherches d'amis, une fonction qui revient au parent administrateur, ou même d'effectuer des transactions comme la "vraie" version de Messenger le permet.
A lire aussi:
Contenus haineux: Facebook promet de collaborer avec la justice française
Var: elle flashe sur un inconnu dans un Ouigo et le recherche sur Facebook
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.