Paris organise un hackathon pour développer des outils de prévention de crise
Deux semaines après les attentats de Paris qui ont causé la mort de 130 personnes, dont 89 au Bataclan, la mairie de Paris a décidé d'organiser un "hackathon" en janvier, à savoir un événement au cours duquel des professionnels et des civils volontaires se réuniront pour développer des outils technologiques capables de prévenir des crises. Twitter, Facebook, Google et Amazon ont déjà répondu présent à l'invitation de la maire de la capitale Anne Hidalgo.
Ce mouvement baptisé "Nec Mergitur", en référence à la devise de la ville de Paris "Fluctuat Nec Mergitur" (Il est battu par les flots, mais ne sombre pas), se tiendra les 15, 16 et 17 janvier prochains.
"Dès les premières heures (des attentats du 13 novembres, NDLR), les outils numériques ont permis aux internautes de venir en aide aux riverains des attaques grâce notamment au hashtag #PorteOuverte et de rassurer leurs proches", explique le site de la capitale.
"C’est dans cet esprit que la Ville de Paris a proposé, en accord avec la Préfecture de police et les services de l’Etat, d’organiser un grand hackathon début janvier, afin de mobiliser la communauté de l’innovation: les développeurs, les créateurs, mais aussi la société civile pour accompagner la police et les services de l’État dans leur mission de prévention, d’alerte et de gestion des crises, en leur proposant des outils innovants et nouveaux".
A titre d'exemple, ce hackathon pourrait permettre de développer un nouvel outil informatique capable d'alerter une famille que l'un de ses membres est en train de se radicaliser, le recrutement et l'endoctrinement de Daech s'effectuant régulièrement via Internet.
Le soir des attentats, les Français ont pu rassurer leurs proches en signalant sur Facebook qu'ils étaient en sécurité grâce à l'outil Safety Check (contrôle d'absence de danger), développé en 2011 après le tsunami du Japon et activé régulièrement lors de catastrophes naturelles.
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