Trois astronautes contraints de rester à bord de la Station spatiale internationale
©Nasa/SipaIls attendront encore un peu avant de rentrer sur Terre. Trois des six astronautes se trouvant à bord de la Station spatiale internationale (ISS) et qui devaient la quitter au mois de mai ont vu leur séjour prolongé d'un mois.
En cause, la mésaventure le 28 avril du vaisseau cargo russe Progress. L'agence spatiale russe Roskomos en avait perdu le contrôle suite à un problème durant son largage par un lanceur Soyouz. L'engin s'est depuis désintégré en rentrant dans l'atmosphère le 8 mai, sans faire de dégât.
Mais selon le directeur des vols du segment russe de l'ISS, Vladimir Soloviev, faire revenir les trois astronautes si peu de temps après cet échec aurait été "inapproprié". Il affirme que les trois personnes concernées ont pris la nouvelle avec "compréhension". Ils devraient pouvoir rentrer en juin, mais aucune date précise n'a encore été établie.
Il s'agit du Russe Anton Chkaplerov, de l'Américain Terry Virts et de l'Italienne Samantha Cristoforetti. Cette dernière a tweeté: "On dirait qu'il n'est pas encore temps de préparer ma combinaison spatiale… Quel cadeau pour moi! Plus de temps dans l'espace".
Une équipe de remplacement devait décoller le 26 mai, soit quatre jours seulement après la remise d'un rapport sur l'incident de Progress. Ce départ a finalement été quant à lui repoussé au mois de juillet, le temps que soit organisé un nouvel essai avec un de ces cargos spatiaux.
La destruction du dernier cargo est un revers pour l'agence spatiale russe. Mais elle reste le seul pourvoyeur en homme et matériel pour l'ISS. Depuis l'arrêt du programme de navettes spatiales américaines, seul les cargos et vaisseaux Soyouz peuvent envoyer et ramener de l'espace les astronautes et leur équipement.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
