Contrôleurs aériens : les grévistes lèvent leur préavis déposés pour jeudi, vendredi et samedi
Les aiguilleurs du ciel ont finalement décidé de lever le préavis de grève qu'ils avaient déposé pour jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18. Toutefois, le préavis de grève pour la période du 29 avril au 2 mai, lui, est toujours d'actualité.
La décision a été annoncée par le principal syndicat des contrôleurs aériens (le SNCTA, syndicat national des contrôleurs du trafic aérien) à la sortie d'une réunion ce lundi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) qui lui a donné "satisfaction". Le SNCTA a affirmé avoir obtenu la reconnaissance de "trois niveaux de négociations" au sein de la DGAC, dont l'un permettant de traiter les problématiques catégorielles au niveau des "corps" de métier.
La semaine dernière, la grève des contrôleurs aériens lancée par le SNCTA s'est traduite par plus de 1.300 vols annulés, ce qui a engendré une perte de recettes supérieure à 20 millions d'euros pour le transport aérien français, sur la base d'estimations des compagnies relayées par leur principale fédération vendredi 10.
À l'origine de ce mouvement de contestation: 4.000 contrôleurs aériens sur les 12.000 agents que compte la DGAC, leur administration de tutelle. Ceux-ci réclament une réflexion sur la nouvelle organisation du travail induite par l'évolution du trafic aérien. Particulièrement en cause, le recul de l'âge de la retraite des contrôleurs aériens à 59 ans en 2017 contre 57 actuellement. "Aux États-Unis, les contrôleurs partent en retraite à 55 ans. Tous les pays ont mis en place des systèmes de préretraite pour cette profession. En France, rien n'est prévu", explique Roger Rousseau, représentant du SNCTA, syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens.
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