Les VTC de nouveau appelés à manifester, dès lundi 14 puis fin mars
Ces annonces interviennent alors que le député PS Laurent Grandguillaume, chargé par le gouvernement de déminer le conflit opposant VTC et taxis, continue de consulter les différents acteurs. Ses premières propositions sont jugées trop favorables aux taxis par les VTC et les capacitaires Loti (transport collectif à la demande).
"C'est une honte dans un Etat de droit de favoriser un métier plus qu'un autre", déclare à l'AFP Farid Aïeche, président du syndicat des exploitants du transport de personnes (SETP).
Le SETP appelle les chauffeurs de VTC et Loti à se rassembler lundi dès 4h du matin à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, avant de partir en cortège vers Paris par l'autoroute A1 puis le périphérique. Le syndicat dénonce "une dégradation" des conditions de travail et "l'acharnement" des contrôles de police, "avec les accès devenus impossibles aux gares et aux aéroports de plusieurs villes de France".
Les manifestants réclameront un accès au marché du transport de malades assis et la possibilité d'emprunter les voies de bus, selon M. Aïeche. Ils s'opposent en outre à l'instauration d'une signalétique inamovible sur les véhicules VTC et Loti, une mesure préconisée par M. Grandguillaume.
Un mouvement de protestation est également prévu fin mars, probablement les 29, 30 et 31 mars, cette fois à l'initiative du syndicat Unsa SCP-VTC et des associations CAPA-VTC, Actif-VTC et VTC de France. Si les préconisations du médiateur étaient retenues, ce serait "vraiment la mort complète pour une grosse partie des VTC", s'inquiète un des organisateurs auprès de l'AFP.
Les associations prédisent une "manifestation de grande ampleur jamais vue chez les VTC", dirigée notamment "contre la décision prise par la SNCF et la mairie de Paris d'interdire l'accès à l'ensemble des VTC aux gares parisiennes".
Réagissant à cette "fausse" information, la mairie de Paris a indiqué à l'AFP que les gares étaient "la propriété de la SNCF". De plus, "la verbalisation est du ressort de la préfecture de police", et non de la mairie, a précisé un porte-parole de l'Hôtel de ville.
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