RER A : la naissance d'un bébé provoque l'interruption du trafic
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/ArchivesLe motif de la perturbation du trafic du RER A ce lundi 18 est particulièrement cocasse. Si la ligne est épargnée par les problèmes liés à la grève des cheminots, c'est l'accouchement d'une femme en gare d'Auber qui a provoqué une interruption de la circulation des trains.
"Suite à la naissance inopinée d'un bébé dans un train en gare d'Auber, le trafic est interrompu entre les gares CDG/Etoile et Nation. #RERA", a écrit la RATP sur son compte Twitter. Le trafic a repris vers 12h dans la douleur.
Suite à la naissance inopinée d'un bébé dans un train en gare d'Auber, le trafic est interrompu entre les gares CDG/Etoile et Nation. #RERA
— RER A (@RER_A) 18 juin 2018
Suite à cette annonce sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont demandé des nouvelles de l'enfant et de la maman. Ces derniers ont été pris en charge par les secours et tout le monde est en bonne santé. "Les secours sont actuellement en train d'intervenir dans le train pour épauler la maman", a précisé le communtiy manager de la ligne A. Et d'ajouter: "Ils ont été évacués du train et sont actuellement en direction de la clinique la plus proche. Le trafic reprend progressivement entre CDG/Etoile et Nation mais reste très perturbé".
Plusieurs internautes se sont déjà emparés du fait divers sur les réseaux sociaux, appelant notamment la RATP à offrir un Pass Navigo à vie au nouveau né. D'autre se sont demandé s'il pouvait être contrôlé car il ne dispose pas de titre de transport en règle. Toutefois, ce dernier n'est pas nécessaire avant l'âge de 4 ans.
Lire aussi - Info trafic SNCF: les perturbations RER et Transilien pour le premier jour du bac (calendrier)
L'épisode, qui a visiblement attendri les usagers, a aussi permis à un internaute de faire un joli jeu de mots. Alors que le compte Twitter d'Interflora s'interrogeait : "Les bébés ne naissent pas dans les roses et les choux?", ce dernier à répondu: "Vu que les RER sont souvent dans les choux, y aurait une certaine logique".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
