Bourse de Paris : clôture en baisse ce lundi 27 juin

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 27 juin 2016 - 21:46
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La Bourse de Paris est au plus mal depuis quelques jours en raison du Brexit.
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La Bourse de Paris a fortement souffert ce lundi (-2,97%), notamment en raison des interrogations autour du Brexit. L'indice CAC 40 a quant à lui perdu 122,01 points, à 3.984,72 points.

La Bourse de Paris a de nouveau fortement souffert ce lundi 27 (-2,97%), les nombreuses interrogations autour de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne pesant lourdement sur la place parisienne. L'indice CAC 40 a perdu 122,01 points, repassant sous le seuil symbolique des 4.000 points pour la première fois depuis le mois de février, à 3.984,72 points, dans un volume d'échanges élevé, de 6,7 milliards d'euros. Vendredi 24, il avait chuté de 8,04%, un de ses pires plongeons depuis la crise financière de 2008.

Sur les autres places européennes, la Bourse de Francfort a perdu 3,02% et celles de Londres 2,55%. Par ailleurs, l'Eurostoxx a cédé 2,83%. Après une brève stabilisation à l'ouverture, la place parisienne a été rattrapée par les craintes et s'est progressivement enfoncée, sans toutefois que son recul prenne les proportions spectaculaires de vendredi. "Les investisseurs continuent à être très inquiets. L'onde de choc qui a suivi le Brexit continue à peser sur la tendance, du fait des nombreuses interrogations qu'il suscite", a expliqué à l'AFP Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque. "Les investisseurs attendent de savoir quel sera le plan de route, et si les Britanniques vont collaborer ou si le divorce sera douloureux. C'est la grande question. Or pour le moment, la réponse reste floue", a-t-il poursuivi.

"Les indices européens boivent de nouveau la tasse et se rapprochent des points bas testés vendredi matin en séance. Ils sont entraînés par le secteur bancaire, qui ne sait plus à quoi se raccrocher tant l'incertitude est considérable", a aussi estimé le courtier Aurel BGC. Le marché avait en effet clairement du mal à digérer la déroute subie vendredi à l'unisson des autres places financières, la victoire des partisans d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ayant pris les investisseurs par surprise. Dans ce contexte incertain, toutes les déclarations étaient scrutées et décortiquées alors que la livre britannique et l'euro restaient également fragilisés.

Alors que les Européens pressent pour un divorce rapide, Londres a annoncé la création d'un département spécial au sein du gouvernement pour gérer la question du Brexit. Le successeur du Premier ministre démissionnaire David Cameron sera désigné le 2 septembre, a annoncé de son côté le parti conservateur. Pour discuter des conséquences du Brexit et préparer ce rendez-vous, la chancelière allemande Angela Merkel recevait à Berlin le président du Conseil européen Donald Tusk, puis le président français François Hollande et le chef du gouvernement italien Matteo Renzi.

Mme Merkel a dit ce lundi comprendre que le gouvernement britannique ait besoin de temps pour formaliser sa demande de sortie. "Les marchés attendaient en outre une réponse coordonnée des banques centrales qui, pour l'instant, n'est pas d'actualité", a noté M. Tuéni. En matière de valeurs, le secteur financier a de nouveau chuté sévèrement. BNP Paribas a perdu 6,32% à 36,91 euros, Crédit Agricole 5,97% à 7,19 euros, Société Générale 8,39% à 26,39 euros et Axa 9,76% à 16,41 euros. Eurotunnel, un des groupes les plus exposés à l'économie britannique, a décroché de 17% à 8,30 euros.

Seul valeur du CAC 40 dans le vert, Sanofi a progressé (+1,51% à 70,42 euros) après avoir scellé avec Boehringer Ingelheim des accords définitifs sur l'échange de la division de santé animale du laboratoire français, Merial, contre celle de santé grand public du groupe allemand. Nexans (-10,80% à 35,68 euros) et Rexel (-14,99% à 10,12 euros) étaient pénalisés par un abaissement de recommandation de JPMorgan. ID Logistics a pris 2,50% à 123 euros grâce à l'acquisition de l'espagnol Logiters.

 

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