Bourse de Paris : clôture en forte baisse ce mardi 14 juin 2016

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 14 juin 2016 - 21:45
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La Bourse de Paris a signé sa cinquième séance consécutive de baisse mardi (-2,29%), les investisseurs se montrant de plus en plus inquiets à l'approche du référendum sur le Brexit prévu la semaine prochaine.
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Pour la cinquième journée consécutive, la Bourse de Paris a terminé la séance en baisse de 2,29%. L'indice CAC 40 a perdu 96,69 points à 4.130,33 points, dans un volume d'échanges nourri de 4,1 milliards d'euros.

La Bourse de Paris a signé sa cinquième séance consécutive de baisse mardi (-2,29%), les investisseurs se montrant de plus en plus inquiets à l'approche du référendum sur le Brexit prévu la semaine prochaine. L'indice CAC 40 a perdu 96,69 points à 4.130,33 points, dans un volume d'échanges nourri de 4,1 milliards d'euros. La veille, le marché parisien avait clôturé en nette baisse de 1,85%.

Parmi les autres marchés européens, Francfort a lâché 1,43% et Londres 2,01%. Par ailleurs, l'Eurostoxx 50 a perdu 1,97%. La cote parisienne, qui a démarré en nette baisse, est restée ancrée dans le rouge toute la journée, s'enfonçant un peu plus en fin de séance. De son côté, Wall Street a démarré la séance en territoire négatif.

On assiste à "une défiance sur l'Europe" de la part des investisseurs "avec le référendum qui approche", explique Alexandre Baradez, un analyste de IG France. "A chaque fois qu'il y a un sondage" en faveur du Brexit ou "une rumeur", "le marché recule à nouveau", poursuit-il.

Et le baromètre est au beau fixe pour les partisans du Brexit qui, en plus d'être en tête dans les sondages, ont engrangé mardi le soutien du Sun, le quotidien le plus vendu au Royaume-Uni.

En toile de fond, les investisseurs sont également dans l'attente d'une réunion de la banque centrale américaine (Fed), dont les conclusions seront connues mercredi après la clôture des marchés européens et suivies d'une conférence de presse de la présidente de la Fed, Janet Yellen.

"Les marchés jugent désormais quasi-nulle la probabilité d'un relèvement des taux de la Fed à l'issue de sa réunion de mardi et mercredi", estiment les gérants de Barclays Bourse. Cependant, il y a "toujours un petit doute sur ce que peut dire ou faire la Fed", ce qui "alimente la nervosité", poursuit M. Baradez.

Dans ce contexte, les investisseurs ont peu réagi aux indicateurs du jour. Aux Etats-Unis, les ventes au détail ont poursuivi leur hausse en mai, progressant un peu plus fortement que ne l'estimaient les analystes, tandis que les prix des produits importés ont bondi en mai de façon marquée, dépassant les attentes des analystes.

La production industrielle de la zone euro est quant à elle repartie à la hausse en avril (+1,1%), après deux mois de baisse.

Sur le terrain des valeurs, le secteur bancaire a souffert de la glissade des taux d'emprunt et du contexte incertain. Société Générale a reculé de 2,66% à 30,75 euros, BNP Paribas de 2,26% à 42,04 euros et Crédit Agricole de 1,99% à 7,76 euros.

Les valeurs industrielles et pétrolières ont fortement reculé à l'image de Total (-3,44% à 40,06 euros) et ArcelorMittal (-4,92% à 4,33 euros).

Danone a limité la casse (-0,78% à 60,00 euros) alors que le groupe a annoncé prévoir pour 2016 une progression de sa marge opérationnelle courante de 50 à 60 points de base et a confirmé son objectif de croissance du chiffre d'affaires dans une fourchette comprise entre 3% et 5%.

Vinci refluait de 2,31% à 62,18 euros. Le groupe de BTP est définitivement sorti du capital de son ex-filiale Indigo (anciennement Vinci Park), désormais détenue conjointement à 98,4% par la société d'investissement Ardian et Crédit Agricole Assurances.

ADP a perdu 2,01% à 100,00 euros. Le trafic des aéroports de Paris est en hausse de 1,4% en mai avec 8,6 millions de passagers accueillis mais le nombre de passagers de la région Asie-Pacifique, notamment du Japon, poursuit son déclin.

Schneider Electric a lâché 2,37% à 52,71 euros. Le britannique Aveva a annoncé avoir reçu une nouvelle offre du spécialiste français des équipements électriques pour rapprocher leurs activités de logiciels industriels, après l'échec d'une première tentative d'alliance l'an dernier.

 

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