Bourse de Paris : clôture en hausse ce mercredi 15 juin 2016

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 15 juin 2016 - 21:07
Image
Bourse Paris Illustration fronton
Crédits
©Eric Piermont/AFP
Après une longue série de baisse, la Bourse de Paris s'est enfin relancé ce mercredi et a fini en hausse de 1%.
©Eric Piermont/AFP
Après une longue série de baisse, la Bourse de Paris s'est enfin relancé ce mercredi et a fini en hausse de 1%. L'indice CAC 40 a pris 41,25 points à 4.171,58 points, dans un volume d'échanges moyen de 3,6 milliards d'euros.

La Bourse de Paris s'est relancée ce mercredi 15 (+1,00%), après une série de baisses, en attendant d'en savoir plus sur la politique monétaire américaine et sans se départir de ses craintes liées au risque de Brexit. L'indice CAC 40 a pris 41,25 points à 4.171,58 points, dans un volume d'échanges moyen de 3,6 milliards d'euros. La veille, il avait lâché 2,29%.

Parmi les autres marchés européens, Francfort a gagné 0,92% et Londres 0,73%. Par ailleurs, l'Eurostoxx 50 a pris 1,18%. Le marché parisien a retrouvé des couleurs dès l'ouverture, prenant même près de 2% en fin de matinée avant de ralentir le rythme, après une série de baisses au cours desquelles il a perdu près de 8% au total.

"Il n'est pas anormal d'assister à une reprise du marché après un fort mouvement de baisse, mais la reprise est purement technique avec des ajustements de positions de la part des investisseurs", observe Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion.

Malgré cette accalmie, la tension est toujours présente sur l'ensemble des marchés mondiaux, les investisseurs hésitant à prendre des risques à une semaine du référendum sur la sortie ou non du Royaume-Uni de l'Union européenne. "Tout le monde agit en fonction d'une seule échéance, à savoir le référendum du 23 juin, qui est l'événement majeur pour le marché", souligne M. Larrouturou.

Signe des craintes persistantes, les investisseurs ont encore plébiscité la dette allemande, qui fait office de valeur refuge. Le taux d'emprunt à 10 ans du pays a ainsi encore évolué en territoire négatif en fin de séance. "Le marché a ignoré le risque d'un Brexit pendant longtemps et l'a intégré brutalement et tardivement", rappelle le gérant.

Les investisseurs se préparaient par ailleurs à prendre connaissance des conclusions d'une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). Pour le courtier Aurel BGC, "l'exégèse du communiqué de la Fed sera l’exercice traditionnel à partir de 20h, mais les propos de Janet Yellen (présidente de la Fed, ndlr) seront ensuite décortiqués au microscope à partir de 20h30".

La Fed devrait, une fois encore, prolonger sa pause sur les taux d'intérêt, en raison de chiffres mitigés aux Etats-Unis ainsi que de la situation économique internationale, le spectre du Brexit devant peser dans la décision. "Dès demain néanmoins, le référendum britannique devrait de nouveau occuper tous les esprits", prévient le courtier.

Les indicateurs américains du jour ont eu quant à eux peu d'impact. La production industrielle a reculé plus que prévu en mai et l'activité manufacturière de la région de New York est repassée dans le vert en juin. Parmi les valeurs, le secteur bancaire a relevé la tête, à l'image de BNP Paribas (+0,89% à 42,42 euros), Crédit Agricole (+0,62% à 7,81 euros) et Société Générale (+1,89% à 31,33 euros).

Plusieurs valeurs industrielles se sont distinguées, avec ArcelorMittal (+4,36% à 4,42 euros) et LafargeHolcim (+2,60% à 37,32 euros).

EDF a pris 3,20% à 10,81 euros. Le Conseil d'Etat a annulé un arrêté qui avait entraîné au 1er novembre 2014 une hausse de 2,5% des tarifs réglementés de l'électricité du groupe pour les particuliers, jugeant cette évolution insuffisante pour compenser un gel tarifaire décidé précédemment par le gouvernement.

Zodiac Aerospace s'est envolé (+11,59% à 21,29 euros) bénéficiant de l'annonce d'un chiffre d'affaires en progression de 3,7% au troisième trimestre de son exercice décalé 2015-2016 et de la confirmation de ses objectifs.

Schneider Electric a gagné 2,14% à 53,84 euros après l'annonce par le britannique Aveva de l'abandon des discussions avec le spécialiste français des équipements électriques, qui lui avait fait une nouvelle offre pour rapprocher leurs activités de logiciels industriels.

Areva a perdu 0,49% à 3,87 euros. Le groupe va regrouper ses activités du cycle du combustible nucléaire au sein d'une nouvelle société, dans le cadre de la restructuration de la filière nucléaire française qui prévoit la cession de l'activité de construction de réacteurs à EDF.

Neopost a lâché 0,41% à 19,58 euros après la signature d'un accord en vue d'acquérir la société allemande Icon Systemhaus, présentée comme "le leader allemand de la gestion de la communication client" (ou CCM dans le jargon du marketing).

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.