Bourse de Paris : clôture en hausse ce mercredi 27 juillet

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 27 juillet 2016 - 21:30
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La Bourse de Paris a retrouvé mercredi son niveau d'avant Brexit.
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La Bourse de Paris a clôturé en hausse de 1,19% ce mercredi. L'indice CAC 40 a pris 52,19 points à 4.446,96 points.

La Bourse de Paris a rebondi (+1,19%) ce mercredi 27, au point de retrouver en séance ses niveaux d'avant le Brexit, aiguillonnée par un nouveau plan de relance japonais et des résultats d'entreprises encourageants.

L'indice CAC 40 a pris 52,19 points à 4.446,96 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,3 milliards. La veille, il avait grappillé 0,15%. Sur les autres places financières, la Bourse de Francfort a pris 0,70% et celle de Londres 0,39%. Par ailleurs l'Eurostoxx a gagné 0,69%.

Le marché parisien s'est élancé dans le vert dès l'ouverture et a ensuite accentué sa progression au point d'évoluer une partie de la journée tout près de son niveau de clôture du 23 juin, jour du référendum britannique sur le Brexit. En fin de séance, la publication de stocks hebdomadaires de pétrole brut en progression inattendue a toutefois limité les gains.

"Les marchés ont bénéficié aujourd'hui d'un assez bon cocktail qui a conforté leur hausse", avec en particulier l'annonce d'un nouveau plan de relance au Japon, a expliqué Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Bank. "Les montants importants sont prompts à rassurer les marchés", d'autant qu'il y aura "probablement d'autres annonces" du côté la Banque centrale japonaise qui se réunit vendredi, a-t-il complété. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a annoncé un programme de plus de 28.000 milliards de yens (240 milliards d'euros) pour soutenir la 3e économie mondiale, selon médias locaux.

En outre, "il n'y a pas d'enjeu lié à la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed)" qui s'achève ce soir, "car il est évident qu'il n'y aura pas de relèvement des taux directeurs et ce statu quo joue aussi en faveur des marchés" qui peuvent donc toujours compter sur la générosité des banques centrales "y compris en été", a souligné M. Dembik.

La publication des chiffres de la croissance britannique au 2e trimestre qui a accéléré plus que prévu a montré que le pays a bénéficié d'une embellie pré-Brexit. Pour autant "les indicateurs avancées pour le 3e trimestre montrent un ralentissement", a nuancé M. Dembik.

Plus globalement, le fait que la place parisienne ait déjà effacé l'essentiel des pertes générées par le choix britannique de quitter l'UE, "confirme que le Brexit est surtout un événement de nature politique" pour le moment, a-t-il estimé. "Les conséquences économiques et financières sont encore tellement incertaines que les investisseurs ne se sont pas focalisés sur ce sujet et semblent préférer s'éviter des inquiétudes inutiles", a-t-il complété.

Enfin, la séance a été rythmée par de nombreuses publications d'entreprises, la plupart accueillies positivement, ce qui a également soutenu la hausse du marché.

LVMH a pris 7,48% à 154,45 euros, le groupe ayant enregistré un bénéfice net en hausse de 8% au premier semestre et fait part de sa "confiance" pour le second semestre.

Le groupe automobile PSA a gagné 9,25% à 13,64 euros, soutenu par la multiplication par deux de son bénéfice net au premier semestre.

Atos a bondi (+8,54% à 85,90 euros), dynamisé par le relèvement des objectifs 2016 du groupe informatique, qui a également réalisé un bénéfice net en hausse de 66,9%.

STMicroelectronics est monté (+10,61% à 6,51 euros), le marché saluant le retour dans le vert du résultat net au deuxième trimestre.

En revanche, Ingenico a plongé (-9,18% à 99,77 euros), pénalisé par un bénéfice inférieur aux attentes pour le premier semestre.

Air France-KLM a perdu 0,69% à 5,18 euros après avoir réduit sa perte nette au premier semestre, malgré un contexte difficile.

Airbus Group a été recherché (+4,45% à 54 euros). Le groupe a annoncé une hausse de plus de 15% de son bénéfice net au premier semestre, malgré un chiffre d'affaires stable et deux charges liées au programme A400M et A350.

Ipsos a gagné 8,77% à 29,26 euros après avoir plus que doublé son bénéfice net au premier semestre et confirmé, dans les conditions actuelles, pouvoir maintenir sa marge opérationnelle sur l'exercice.

Valeo a gagné 5,63% à 46,28 euros, grâce à un bénéfice net en hausse de 23% pour le premier semestre et sa confiance quant à ses objectifs annuels malgré le Brexit.

Sequana s'est effondré (-26,64% à 1,90 euro) après avoir abaissé ses prévisions pour 2016 en raison notamment des incertitudes liées au Brexit.

 

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