Bourse de Paris : clôture en hausse ce vendredi 29 juillet

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 29 juillet 2016 - 22:30
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L'indice CAC 40 a pris 19,23 points à 4.439,81 points.
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La Bourse de Paris a clôturé la semaine en légère hausse de 0,44% vendredi. L'indice CAC 40 a pris 19,23 points à 4.439,81 points.

La Bourse de Paris a terminé en hausse vendredi (+0,44%), après avoir eu fort à faire avec de nombreux résultats d'entreprises et sans être perturbée par une croissance américaine décevante. L'indice CAC 40 a pris 19,23 points à 4.439,81 points, dans un volume d'échanges nourri de 3,9 milliards d'euros. La veille, il avait perdu 0,59%.

Parmi les autres marchés européens, Francfort a gagné 0,61% et Londres a fini quasi stable à +0,05%. L'Eurostoxx 50 a pris 0,83%. Le marché a ouvert en hausse avant de faiblir et d'évoluer dans de très faibles marges tout au long de la séance. Il s'est un peu ressaisi peu avant la clôture.

"Le marché tient relativement bien malgré une réunion de la Banque du Japon décevante et une croissance américaine deux fois inférieure aux attentes", relève Alexandre Baradez, analyste chez IG France.

Selon lui, les indices boursiers ne sont pas à l'abri d'une phase de correction compte tenu de plusieurs indicateurs économiques peu rassurants et de "l'absence de réponse des grandes banques centrales", lesquelles avaient pourtant suscité beaucoup d'espoirs au sein des marchés depuis le Brexit.

Le marché n'a pas été troublé par les chiffres de la croissance aux Etats-Unis qui a déçu les attentes au deuxième trimestre, avec 1,2% en rythme annualisé alors que les analystes tablaient sur +2,6%.

Ces chiffres "décevants" qui s'ajoutent à "une révision à la baisse des hausses des deux précédents trimestres", rendent "moins probable" une hausse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) en septembre, estime Paul Ashworth, économiste chez Capital Economics. De même, le ralentissement de la croissance en zone euro au deuxième trimestre à 0,3% n'a pas perturbé les marchés.

Les investisseurs avaient commencé la journée en prenant connaissance de la décision prise par la Banque du Japon qui a annoncé des ajustements à sa politique monétaire, en évoquant notamment les incertitudes que fait peser le Brexit.

Elle a laissé le montant de son programme de rachat d'actifs inchangé, mais elle a décidé de doubler la part allouée aux ETF (produits financiers qui répliquent indices et paniers d'actifs) ainsi qu'un programme de prêt en dollars américains. Par ailleurs, le marché a pu se montrer "attentiste", selon M. Baradez, avant la publication des tests de résistance pour les banques européennes, prévues après la clôture. Enfin, la séance a été surtout une nouvelle fois animée par de très nombreux résultats d'entreprise, diversement reçus.

"Les écarts sont de nouveau substantiels sur certaines valeurs qui ont publié leurs résultats, mais ils se neutralisent au niveau des indices", souligne le courtier Aurel BGC. Parmi les valeurs, Kering a profité (+6,19% à 169,90 euros) de l'accélération de la croissance de ses ventes au deuxième trimestre et d'un discours confiant pour le second semestre.

Natixis a pris 7,59% à 3,69 euros après avoir enregistré des résultats au-dessus des attentes au deuxième trimestre malgré un bénéfice net en baisse de 15%, affecté par une dépréciation liée à l'assureur-crédit Coface dont la banque est actionnaire.

Rexel a gagné 5,94% à 13,30 euros après avoir confirmé ses objectifs prudents pour l'exercice en cours et être revenu dans le vert au deuxième trimestre.

Lagardère a été recherché (+7,20% à 22,85 euros). Le groupe a dégagé au premier semestre un résultat net part du groupe de 44 millions d'euros, multiplié par cinq sur un an, grâce notamment à la cession d'un immeuble.

EDF a pris 6,41% à 11,71 euros, soutenu par des résultats en baisse mais supérieurs aux attentes pour le premier semestre dans un environnement difficile.

ArcelorMittal a gagné 5,60% à 5,75 euros grâce à un bénéfice net de 1,1 milliard de dollars au deuxième trimestre, tiré par un gain exceptionnel.

Solvay a terminé en hausse (+5,84% à 92,81 euros). La société a enregistré une hausse de plus de 3% de son bénéfice net sous-jacent au deuxième trimestre et a confirmé ses prévisions pour l'année.

Essilor à l'inverse a souffert (-5,80% à 114,55 euros) de la révision en baisse d'un des objectifs d'activité sur l'exercice en cours.

Safran a perdu 5,37% à 60,80 euros, le marché se montrant déçu après une publication pourtant de bonne facture pur le premier semestre.

L'Oréal a lâché 2,69% à 170,25 euros, souffrant d'un bénéfice net en fort repli au premier semestre sur un an, en raison notamment de dépréciations sur deux de ses marques.

ADP a perdu 2,79% à 95,12 euros, pénalisé par une révision à la baisse de sa prévision de bénéfice net pour 2016 après un premier semestre difficile.

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