Créations d'emplois : L'Insee revoit à la hausse les chiffres des deux derniers trimestres
L'Insee a revu à la hausse les créations nettes d'emploi des deux derniers trimestres, qui se sont établies à 46.500 nouveaux postes (+0,3%) fin 2015 et à 40.400 (+0,3%) début 2016, selon des données définitives publiées ce jeudi 9.
Sur un an, l'emploi marchand est en très nette hausse, avec 159.600 postes créés (+1,0%). Grâce à cette évolution, le secteur atteint de nouveau la barre des 16 millions d'emplois, pour la première fois depuis le 3e trimestre 2013.
Dans son estimation provisoire publiée mi-mai, l'Institut de la statistique effectuait des évaluations moins élevées: 31.800 créations au 4e trimestre, 24.400 au 1er trimestre et 106.700 sur l'année. L'Institut national de la statistique prévient toutefois que l'indicateur pourrait subir des "révisions accrues" dues à l'introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN).
Au premier trimestre, selon les chiffres définitifs, l'emploi augmente dans tous les secteurs, sauf l'industrie: +45.900 postes dans le tertiaire hors intérim (+0,4%), +2.000 dans l'intérim (+0,3%) et +800 dans la construction (+0,1%).
Dans la construction, il s'agit du premier trimestre positif depuis début 2012. Les chantiers ont détruit près de 200.000 emplois depuis 2008.
En revanche, l'emploi continue de reculer dans l'industrie, avec 8.400 postes supprimés (-0,3%). Les usines ont perdu un quart de leurs effectifs depuis début 2001.
Sur un an, les tendances de fond sont les mêmes, avec de fortes créations dans le tertiaire (+152.700 postes, +1,4%) et dans l'intérim (+58.400, +11%) et des destructions dans la construction (-19.000, -1,4%) et dans l'industrie (-32.500, -1%).
Les bons chiffres de l'emploi au premier trimestre coïncident avec une accélération de la croissance (+0,6%).
Cet indicateur concerne principalement les postes salariés du secteur privé non agricole.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.