Lundi 21 mars : la Bourse de Paris termine en baisse de 0,78%
La Bourse de Paris a terminé en baisse ce lundi 21 (-0,78%), dans un marché en manque d'inspiration faute d'actualité économique majeure et à la recherche d'un second souffle après son récent rebond.
L'indice CAC 40 a perdu 34,71 points, à 4.427,80 points, dans un volume d'échanges faible de 2,6 milliards d'euros. Vendredi, il avait pris 0,44%.
Le marché parisien s'est montré très hésitant tout au long de la séance, faiblissant dans l'après-midi dans le sillage d'un début de séance en repli de Wall Street.
"Le marché n'a pas eu grand chose à se mettre sous la dent durant cette séance. Il est en manque de conviction et reste soumis aux soubresauts des cours du pétrole", souligne Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale d'Oddo Securities.
Les investisseurs ont limité d'autant plus la prise de risques que l'agenda économique était peu garni ce lundi, tout comme pour le reste de la semaine.
"Après une forte hausse depuis le 11 février dernier, les indices européens ne parviennent pas à franchir les niveaux de résistance et consolident autour des niveaux actuels (4.400-4.450 pour l'indice CAC 40)", relèvent les gérants chez Barclays Bourse.
Le marché a été ralenti par la récente faiblesse des cours du pétrole, qui ont toutefois ouvert en très légère hausse à New York.
Enfin les investisseurs ont été échaudés ces derniers jours par la volatilité de l'euro qui se stabilisait face au dollar, alors que le marché parisien avait souffert de l'appréciation de la devise européenne en fin de semaine dernière liée à la prudence de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Parmi les valeurs, le secteur lié aux matières premières a tiré l'indice vers le bas, à l'image de Total (-2,25% à 41,33 euros) et ArcelorMittal (-3,97% à 3,90 euros).
Axa a pris 0,53% à 21,71 euros. Le PDG du groupe, Henri de Castries, va quitter ses fonctions et renoncer à son mandat d'administrateur le 1er septembre, et sera remplacé par un tandem franco-allemand. Selon le Sunday Times, il est favori pour succéder à Douglas Flint à la présidence du géant bancaire HSBC, mais il a démenti viser ce poste.
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