Pour lancer la Peugeot 5008, 400 intérimaires embauchés à Rennes
PSA a annoncé ce lundi 9 le recrutement de 400 intérimaires et la création d'une nouvelle équipe, qui travaillera de nuit sur son site de La Janais, près de Rennes, afin d'"accompagner le lancement du nouveau Peugeot 5008", selon le groupe.
Cette nouvelle "organisation permettra d’atteindre un volume de production annuel de plus de 100.000 véhicules dès 2017" sur le site où sont déjà produits la 508, la C5 et la Citroën E-Mehari, souligne le constructeur dans un communiqué.
Le nouveau 5008, commercialisé à partir de mi-mars et dont la fabrication a déjà débuté sur le site breton, remplace l'ancienne version qui était produite à Sochaux.
"Le Peugeot 5008 permet au site de Rennes de renouer avec la croissance, grâce à un travail qui a rendu le site plus performant et rentable", souligne le directeur Europe du groupe, Maxime Picat, dans le communiqué.
Le site, où travaillent 2.700 personnes dont une centaine d'intérimaires selon la direction, doit aussi produire à l'horizon 2018 un nouveau SUV, un Citroën dont le code industriel est C84.
L'attribution de ce nouveau véhicule à Rennes, où quelque 1.400 postes ont été supprimés dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi annoncé en 2012, avait été conditionné à la signature d'un accord, le "Contrat d'avenir pour Rennes", promettant une modernisation du site.
Cinq syndicats avaient signé ce texte en avril 2016: la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, FO et le SIA/GSEA.
L'annonce de ces embauches "est un signe positif pour La Janais", a commenté David Ruellan (Syndicat indépendant de l'automobile, majoritaire), même si "on souhaitait des CDI".
Les syndicats ont longtemps redouté une fermeture du site rennais, qui a perdu près de 10.000 salariés en dix ans.
"Là, on a un avenir qui s'éclaircit". "Ça fait six ans qu'on n'avait pas eu de bonne nouvelle comme ça", a ajouté M. Ruellan.
"C'est une bonne nouvelle, la concrétisation de trois ans d'efforts", a déclaré pour sa part Nadine Cormier (FO), "ça va mettre fin à six ans de chômage partiel".
Pour la CGT, ces 400 arrivées sont "insuffisantes par rapport aux saignées qu'on a connues ces dernières années", a dit son représentant Noël Alix, qui souhaite que ces embauches deviennent "des emplois pérennes à court ou moyen terme".
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