Privatisation des aéroports de Nice et de Lyon : vers un nouveau tour de table
L'Etat va organiser un nouveau tour d'enchères en vue de la privatisation des aéroports de Nice et Lyon, après avoir retenu pour chacun deux candidats à l'issue des offres fermes, assure samedi le site d'information Latribune.fr
"L'Etat a retenu deux candidats pour chaque aéroport, lesquels devront remettre leur offre la semaine prochaine, probablement d'ici au 12 juillet pour Lyon, d'ici au 13 juillet pour Nice", précise le site d'information économique.
A Nice, le duel devrait opposer Vinci Airports, allié à l'assureur Predica (Crédit agricole) et à la Caisse des dépôts, au consortium formé par EDF Invest et Atlantia, qui gère notamment l'aéroport de Rome.
A Lyon, le consortium emmené par Vinci aurait également été retenu par l'Etat, mais serait opposé cette fois à l'australien Macquarie, un groupe offrant des services bancaires et financiers, allié à FPP (holding familial de Peugeot).
En lançant ce nouveau tour d'enchères, l'Etat "se donne non seulement du temps pour trancher mais peut espérer encore une hausse du prix", explique à latribune.fr un connaisseur du dossier.
Contactés par l'AFP, ni le ministère de l'Economie ni l'Agence des participations de l'Etat (APE), chargés de la gestion du portefeuille public, n'ont souhaité faire de commentaire.
L'État, qui a engagé cette procédure de privatisation le 10 mars, veut céder la totalité des 60% qu'il détient dans les sociétés gestionnaires des deux aéroports. Cela pourrait lui rapporter autour de 2 milliards d'euros.
Selon des source proches du dossier, sept consortiums ont déposé des offres fermes à l'occasion du tour d'enchères qui a pris fin le 4 juillet, dont cinq sont candidats pour les deux aéroports. Le repreneur doit être choisi cet été.
D'après latribune.fr, les offres des deux candidats retenus par l'Etat seraient très proches, mais c'est le groupe Vinci qui disposerait du meilleur dossier industriel aux yeux des collectivités locales.
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