Vendredi 19 février : la Bourse de Paris termine en baisse
A l'issue d'une semaine globalement positive, la Bourse de Paris a terminé la séance dans le rouge ce vendredi 19 février (-0,39%), fragilisée par la baisse des cours du pétrole ainsi que par des tractations sous tension afin d'éviter une sortie du Royaume-Uni de l'UE. L'indice CAC 40 a perdu 16,72 points à 4.223,04 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,8 milliards d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 3,01%.
Le marché parisien a ouvert en léger recul, avant de perdre fortement du terrain au cours de la séance même s'il a finalement limité ses pertes avant la clôture. "Deux éléments ont joué sur la tendance aujourd'hui: la baisse des cours du pétrole ainsi que les discussions sur le +Brexit+", résume Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu.
Les cours du pétrole ont affiché une nouvelle baisse vendredi, face à des inquiétudes persistantes sur la surabondance mondiale, notamment au lendemain de l'annonce d'une hausse hebdomadaire des réserves américaines. De plus, les investisseurs ont suivi avec intérêt les débats en cours à Bruxelles sur le "Brexit" qui se poursuivaient après la clôture de la Bourse.
Après une longue nuit de tractations sans avancée significative, les dirigeants européens espéraient conclure au finish vendredi à Bruxelles leurs négociations avec David Cameron pour éloigner le spectre d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Sur le terrain des indicateurs, l'inflation aux Etats-Unis a atteint son plus haut niveau en 15 mois, tandis que les prix à la consommation sont restés stables en janvier.
Parmi les valeurs, Kering a perdu 0,56% à 159,35 euros, soutenu par un bénéfice net en progression de 31,6% en 2015 à 696 millions d'euros, et la reprise confirmée de Gucci. Vivendi a cédé 0,66% à 18,02 euros après que le groupe eut lancé son offensive tous azimuts pour parvenir à devenir "un leader mondial des contenus et des médias", avec notamment le lancement d'une offre publique d'achat sur l'éditeur de jeux sur mobile Gameloft, ce qui a propulsé ce dernier vers des sommets (+16,79% à 6,40 euros).
Essilor a reculé de 2,19% à 109,35 euros bien que le numéro un mondial des verres ophtalmiques se soit montré confiant pour 2016 après avoir dégagé des résultats en nette progression et conformes à ses objectifs l'an dernier. Valeo s'est élevé de 4,51% à 124,10 euros, grâce à une forte croissance de son activité, supérieure à celle de tous ses marchés, l'équipementier automobile ayant publié un bénéfice net part du groupe en hausse de 30% pour l'année 2015 à 729 millions d'euros.
Ingenico a plongé de 11,87% à 91,52 euros souffrant de perspectives décevantes pour 2016 en dépit d'un bénéfice net 2015 en hausse de 34%. GTT à l'inverse a progressé de 3,57% à 25,67 euros, porté par la hausse de son activité attendue cette année après une quasi-stabilité en 2015, pour un bénéfice net en légère hausse.
Renault n'a pas bénéficié (-1,34% à 79,53 euros) de la décision de l'agence de notation Moody's de retirer la dette du groupe des placements classés dans la catégorie "spéculative", en relevant d'un cran, de "Ba1" à "Baa3" la note d'endettement du constructeur, en raison du redressement de ses résultats financiers.
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