Terrorisme : pas de lien entre la cellule belge démantelée et les arrestations en Grèce
Le lien, un temps évoqué, entre le démantèlement d'une cellule djihadiste en Belgique à Verviers jeudi 15 et les 2 arrestations qui ont eu lieu samedi 17 en Grèce à Athènes, a finalement été écarté. "Il est apparu qu'il n'y a aucun lien entre ces personnes et l'enquête", a indiqué Eric Van Der Sypt, le porte-parole du parquet fédéral belge.
Une source policière grecque avait affirmé samedi que la police antiterroriste avait transmis l'ADN et les empreintes digitales des personnes interpellées en Grèce aux autorités belges. L'opération consistait notamment à vérifier si Abdelhamid Abaaoud, un Belge de 27 ans d'origine marocaine et présenté par les médias belges comme le chef de file de la cellule démantelée, figurait parmi les suspects.
L'homme aurait, selon certains médias, commandé et financé le réseau terroriste belge depuis la Grèce ou la Turquie. Une information que le parquet fédéral belge a de nouveau refusé de confirmer ou infirmer.
Abdelhamid Abaaoud aurait combattu dans les rangs de l'Etat islamique en Syrie et aurait passé des appels depuis la Grèce au frère d'un des deux terroristes présumés tués dans l'assaut donné jeudi à Verviers.
La cellule démantelée, composée en partie de jihadistes revenus de Syrie, voulait "tuer des policiers sur la voie publique et dans des commissariats" par le biais d'attentats "dans tout le pays", selon le parquet fédéral. Au total, 13 personnes ont été arrêtées dans plusieurs communes belges, dont 5 ont été inculpées pour "appartenance à un groupe terroriste".
Le niveau de menace terroriste a été relevé d'un cran, à 3 sur une échelle de 4 en Belgique. Samedi, près de 150 para-commandos ont été déployés à Anvers, qui compte une importante communauté juive, et Bruxelles.
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