L'information, c'est le pouvoir au peuple
EDITO - L'information honnête et authentique. Non biaisée ni présentée sous un angle qui en fausse à la fois le contenu et la portée.
Dans un tweet du 8 octobre 2023, le sociologue Edgar Morin a dit ceci :
“L'humanisme, qui reconnaît à chacun et à tous la pleine humanité, est le seul remède à la haine, mais il est introuvable, même dans les pharmacies.”
Ce à quoi j'avais ajouté cela :
Introuvable et malheureusement non prescrit par nos dirigeants.
— Xavier Azalbert, compte personnel (@xazalbert) October 18, 2023
Qui sème le vent... https://t.co/vAVs9m4Pu7
Et puisque l'occasion m'est donnée ici de le faire, j'aimerais s'il vous plaît compléter mon propos.
C'est donc parti !
Un peuple bien informé est un peuple en bonne santé.
Information is power to the people
— Xavier Azalbert, compte personnel (@xazalbert) October 18, 2023
Disinformation is a weapon of mass control for our governments https://t.co/ZENEStrd3m
Le cerveau humain est capable de beaucoup de choses.
Boire trop d'eau peut tuer, cela vous noie
— Xavier Azalbert, compte personnel (@xazalbert) October 18, 2023
Boire trop de fausses informations, est aussi toxique car cela affecte votre perception de la réalité.https://t.co/4RpHReyJkh
Par exemple, par instinct ou par analyse, on peut identifier les mensonges plus ou moins facilement. Et lorsqu'une information est incomplète, on est là aussi à même de le détecter.
Et intrinsèque qu'elle est chez lui par nature, davantage que chez n'importe quelle autre espèce animale, c'est par curiosité que l'être humain va chercher la validation des faits, malgré le fait que de nombreuses personnes s’évertuent à polluer l’information. Cette pollution s’effectue en faisant un usage quasi permanent de l’infofiction, comme Julien Pain ou ses collègues Reichstadt et Mendès France dans un arrangement permanent avec la vérité cautionnée par leurs directeurs de publications respectifs.
Quand on est enfant, on a le “Comment ça marche ?” chevillé au corps, l'esprit critique exacerbé.
Et dans ce qui s'appelait alors à juste titre l'Instruction publique avant d'être remplacée, hélas, par l’Education nationale, on développait cet esprit critique. Désormais, on est à l'opposé.
Car pour le pouvoir en place, avoir en majorité des citoyens qui ont l'esprit critique, c'est synonyme de devoir justifier publiquement, pour chaque décision prise au nom du peuple français, du bien-fondé de cette décision, par des arguments qui ne consistent pas uniquement en des affirmations péremptoires. Des axiomes inventés ad hoc auxquels de prétendus experts et soi-disant spécialistes octroient la valeur de théorème. À savoir la démonstration technique qui est exigée, en démocratie, pour convaincre quiconque possède l'esprit critique. La démonstration en bonne et due forme que tout citoyen à l'esprit critique est en droit d'attendre de la part du pouvoir en place, chacune des fois où celui-ci prend telle ou telle décision, dont l'application a pour conséquence d'imposer quelque chose à telle catégorie de citoyens ou à tous, ou telle restriction de liberté.
Or, on l'a vu avec les contraintes/obligations et les restrictions de libertés mises en place par le pouvoir en place (président de la République, gouvernement et Parlement) durant le Covid. Au lieu d'avoir une démonstration, on a eu droit à de la tautologie, des mots pour enfants ou des injonctions pour débiles mentaux, et des formules choc du style : “Tous vaccinés tous protégés”, récitées en boucle, à la télévision et à la radio, et dans tous les journaux papier subventionnés, telles des écholalies, par tout l'exécutif, les parlementaires complices et des “experts” à la solde soit du gouvernement, soit des laboratoires pharmaceutiques (quand ils ne l'étaient pas des deux).
Une information fidèle à la réalité renforce à la fois le pouvoir du gouvernement et la légitimité des décisions que le gouvernement prend au nom du peuple français. Alors qu’à l'inverse, quand le gouvernement ment ouvertement aux gens, seule la désinformation peut lui permettre d'imposer les décisions qu'il prend. Ou l'information partiale et biaisée qui tend vers la désinformation.
J'apporte cette nuance, car c'est là tout l'art de la manipulation : faire passer une information biaisée pour une vérité ou une information valable, et sur laquelle, dès lors, on doit se baser.
Les exemples contemporains de ces fausses vérités qui deviennent de vrais mensonges sont légion : les armes de destruction massive pour lancer la guerre en Irak, l'origine du virus pour le Covid, l'inefficacité de l'hydroxychloroquine et autres traitements précoces, l'efficacité du “vaccin”, l'absence d'effet secondaires, etc.
Je l'ai dit dans une tribune précédente : le lieu principal de la guerre que certains dirigeants du monde livrent contre la population est dans nos esprits. Et l'outil principal de cette guerre, c'est la désinformation. Et Voltaire ne me contredirait pas : “Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités.“
Ceci est diaboliquement pervers, car le dogmatisme idéologique ne nous rend pas en meilleure santé, tant mentale que physique, bien au contraire. Il nous emmène vers une modification de la réalité : on nous fait comprendre ce qui est bon de penser. C'est le "prêt-à-penser". Une manière de voir les choses imposée à notre esprit par la désinformation, qui réduit à néant l'esprit critique.
Le gouvernement a beau refuser de l'admettre, c'est la vérité : la désinformation et l'inversion accusatoire, c'est ce qu'on appelle de l'injonction paradoxale.
Le sujet du climat fait partie de cette injonction paradoxale permanente.
Quand il était président des États-Unis, Barak Obama craignait la montée des eaux. C'était là en tout cas la position officielle de la Maison-Blanche, pour justifier auprès du peuple américain, les mesures que son administration a prises pour soi-disant “sauver la planète.”
Eh bien, ce même Barak Obama a fini par acheter une maison en bord de mer. Preuve en est qu'il ne se soucie pas plus que cela de la montée des eaux... Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Un peu comme Emmanuel Macron qui, pour justifier les obligations/restrictions de l'exécutif, a annoncé la fin de l'abondance pour les citoyens français... mais pas pour lui ! On a pu le constater avec ce dîner si frugal à Versailles, en compagnie de Charles III, dont le budget a été limité à six millions d'euros, ou même l’augmentation importante du budget de l’Elysée de 12,4 millions d’euros l'année prochaine (de 115 millions d’euros en 2023 à 127,4 millions en 2024).
Oui, malheureusement pour nous, citoyens français, depuis l'arrivée à l’Élysée d'Emmanuel Ier, nous sommes les victimes de ces injonctions paradoxales.
En France, “pays des libertés”, telle est la triste réalité notre gouvernement en matière de communication : la désinformation est poussée à son paroxysme - et plus ! - depuis l'avènement forcé du Covid il y a trois ans, puis, immédiatement après, la guerre en Ukraine, et maintenant celle du Moyen-Orient.
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