Règlement de compte à O.K. Corral
EDITO - De Règlement de compte à O.K. Corral, le film auquel j'ai choisi de faire référence ici en titre, voici les principaux personnages.
Le héros, Wyatt Earp, un gentil, shérif consciencieux et intègre, est interprété par Burt Lancaster. L'autre personnage, un gentil lui aussi, est interprété par Kirk Douglas : il se nomme Doc Holliday. C'est un joueur de cartes professionnel, ex-dentiste (un médecin donc), qui en cela aurait pu être ministre de la Santé (en France ou ailleurs), s'il n'était pas un tantinet alcoolique. Quant aux personnages féminins, qu'il convient d'avoir dans tout bon western américain classique qui se respecte, il s'agit de Laura Bendow, joueuse de cartes professionnelle elle aussi et promise du shérif, et de Kate (tout court). Fiancée officielle de l'ex-dentiste, cette dernière se donne à son pire ennemi à lui, le sieur Ringo, par dépit amoureux, me dit-on dans l'oreillette. C'est l'actrice Rhonda Fleming qui incarne Laura Bendow, et c'est Jo Van Fleet qui interprète Kate.
L'histoire racontée dans le film est authentique, et fidèle à la réalité. Les personnages de Wyatt Earp, Doc Holliday et Kate ont bel et bien existé. Seul celui de Laura Bendow a été rajouté.
Il aurait été logique que la Kate en question fît la manche me direz-vous, mais non. De son vrai nom Mary Katherine Horony Cummings, elle est née le 7 novembre 1849 et morte le 2 novembre 1940. C'était une prostituée américaine d'origine hongroise, et qui était davantage connue par son surnom, "Big Nose Kate". Et elle était également connue comme étant la compagne de longue date et épouse de Doc Holliday.
Toute ressemblance avec les personnes et politiciens que je vais évoquer maintenant, est totalement fortuite, évidemment. Même si garant de la Constitution, le président de la République est un peu le shérif de l'histoire mais pour certains aussi le dentiste, étant donné que, d'après eux, Emmanuel Macron ment comme un arracheur de dents... D’ailleurs, loin de moi l'intention de le discréditer, puisque quiconque l'assimilera ici, soit au shérif soit au dentiste, fera de lui un gentil. Le héros de l'histoire. La petite, oui, à défaut de mieux.
L'histoire vraie, 100 % authentique, elle, de la crise Covid, la voilà. En tout cas si l’on en croit Agnès Buzyn.
Après le temps des cerises, une cueillette durant laquelle les cinq principaux acteurs de cette crise (avec Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique à l'époque, Olivier Véran, ministre de la Santé, Edouard Philippe, Premier ministre, sans oublier son successeur Jean Castex) ont plus eu l'air de partir aux champignons, voici le temps des révélations.
En effet, je ne sais pas si vous êtes au courant, Agnès Buzyn a rendu public récemment le contenu des SMS qu'elle a envoyés à Emmanuel Macron et à Édouard Philippe au moment des élections municipales de 2020, pour tenter en vain de les alerter sur le fait que, selon elle, la gravité sanitaire était telle que la tenue de ce scrutin était pure folie.
Ah ça, on comprendrait à moins que Madame Buzyn ait été agacée, froissée de pas avoir été écoutée.
Pardi ! Nul ne peut remettre en doute sa probité, non ? Pas besoin d'infiltrer la Macronie, ses membres nous dévoilent eux-mêmes, et publiquement, leurs petits secrets. Pourquoi perdre du temps alors que, on le sait, Emmanuel Macron est un homme pressé ? De la même manière que la mer finit par rendre les noyés, la vérité finit toujours par ressurgir.
Toutefois, "charité chrétienne oblige”, m'a soufflé un ami curé, “aidons-les à se saborder”.
Rappelons quelques faits éminemment troublants, qui sont intervenus durant la crise Covid, des faits avérés, établis, prouvés qu'on peut dès lors légitimement imputer, invoquer à charge à l'encontre, au principal, du Président de la République et des personnes qui ont exercé, durant cette période, les fonctions de Premier ministre, de ministre de la Santé et de porte-parole du gouvernement.
A commencer par les assertions scientifiques du président de la République le 12 juillet 2021, assertions dont la fausseté fut scientifiquement démontrée par le Dr. Peter McCullough dans un debriefing le 14 juillet 2021.
N’oublions pas le “Tous vaccinés, tous protégés” si cher à Olivier Véran. Il est certain que l’efficacité de ces vaccins est telle qu’il a fallu en acheter jusqu’à dix doses par personne (série en cours) et imposer une obligation vaccinale plutôt que de convaincre des mérites de ce produit preuve à l’appui. Que le fabricant lui-même a vu sa responsabilité évacuée par les États membres de l’Union européenne. Que le président de Pfizer lui-même a déclaré à un moment ne pas être vacciné. Et puis on peut également mentionner les 95% d’efficacité de ces vaccins qui ont fondu comme neige au soleil...
Ne pas oublier non plus les masques ! Du fameux : "Nous n’en avons pas, mais ce n’est pas grave, ça ne fonctionne pas", à l’obligation de les porter (même les enfants, pendant des heures à l’école) sans aucune preuve de leur efficacité, bien au contraire ! Rappelons ce qui est inscrit par les fabricants de masques sur leurs boîtes: “Attention : ne protège pas contre les virus”...
Ajoutons à cela deux confinements qui ont été basés sur des estimations apocalyptiques(dépassent parfois d’un facteur 100 la réalité) d’un certain Neil Ferguson, pseudo scientifique de l’Imperial College. Des tests PCR utilisés en population de masse, contrairement à ce que leur inventeur, Mullis, avait indiqué, allant au-delà de toutes considérations statistiques, eu égard leur marge d’erreur. De plus, on a fait là usage de cycles d’amplification excessifs qui feraient entendre la Marseillaise à un sourd, en dépit de toute considération scientifique. Autant dire que nous trouverions même du virus dans une salle totalement aseptisée. Pas étonnant dès lors que les faux positifs viennent fausser les statistiques...
Oublié aussi le fait qu’un test n’est qu’un élément du diagnostic. Sans symptôme, comment savoir si vous êtes vraiment malade ? Qu’à cela ne tienne, vous êtes statistiquement positifs !
Remarquez, les politiques ont aussi eu beaucoup de mal avec les chiffres. Il a fallu, merci à lui, un excellent Pierre Chaillot pour restaurer la confiance dans l’analyse statistique, lui qui s’est évertué à reprendre chaque analyse pour y enlever les biais, tous les biais.
Et pour ce qui est des messages adressés par nos merveilleux ministres, celui que j’ai personnellement apprécié le plus était celui de Jean Castex, me conseillant de boire mon café, non plus debout au comptoir, mais assis. Et pourquoi ? Parce que le virus se propageait au-dessus de ma tête. Là, j’ai bien compris que notre Premier ministre cherchait là à couper les cheveux en quatre !
Quant aux effets secondaires de la vaccination qui n’existent pas, disons que l’imagination de nos hommes politiques est fertile. Ils manient le mensonge mieux que Novak Djokovic sa raquette. De véritables artistes qui, tels des Gérard Majax et Garcimore au sommet de leur forme, font disparaître les effets secondaires avec leurs simples mots. Effets secondaires tellement “inexistants” que l’ONIAM (Office national d’indemnisation des accidents médicaux) a indemnisé plus de 70 victimes... des effets secondaires. Mais qu'importe : nos ministres de la Santé successifs (Buzyn, Véran, Bourguignon, Braun, Rousseau) sont demeurés... aux abonnés absents. Gérard Majax et Garcimore ont vraiment fait de l’excellent travail. Bravo et merci eux, ils ont aussi réussi l’exploit historique de faire disparaître quatre ministres de la Santé en moins de deux ans. Il est vrai que certaines voix se sont élevées pour demander à ce qu’on les débranche, voire à ce que leurs têtes tombent. Et ce n’est par le Dr Marty qui s'inscrira en faux contre cela, puisqu'il en a en son temps demandé des têtes ! Mais dans son cas, cela ne peut évidemment pas être interprété comme un appel au meurtre...
.@Drmartyufml menace de décapitation les responsables de @SantePubliqueFr et de @HAS_sante après s'être plaint avec ses amis lobbyistes, Lacombe et Wargon, des menaces contre les médecins
— Mounotella (@Mounotella) September 28, 2021
On peut évoquer la #Veuve sauf pour les épiciers. L'épicerie est, il est vrai, un noble art. pic.twitter.com/ON1qKCsJyk
Un autre élément qui m’a fait sourire, c'est la déclaration de Mme Ratignier-Carbonneil, ex-directrice-générale de l’ANSM (Agence nationale de la sécurité du médicament), lors de son audition à l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) en 2022. Elle a, à cette occasion, expliqué que, lorsque signal d’effets indésirables il y a, elle peut agir. Alors comment se fait-il que 71 signaux avérés, puisque indemnisés par l’ONIAM, ne suffisent à mettre en place une suspension de produit ou organiser un moratoire ?
N’oublions pas pareillement la demande des données de mortalité, toutes causes confondues, par classe d’âge et statut vaccinal, de Laurent Toubiana au ministère de la Santé. Ce dernier, dans un mémoire, affirme ne pas détenir les données, et invoque le fait que cela causerait un travail excessif visant à déranger les services de son ministère, qu’il estime à 15 jours d’un équivalent temps plein. Soit un budget de l’ordre de 12 000 euros. Il est vrai qu’avec un budget d'à peine 222 milliards pour l’Assurance maladie, dépenser 12 000 euros pour vérifier la pertinence d’une politique sanitaire ayant coûté plusieurs milliards d’euros, semble vraiment excessif. ..
Aussi je me permets de vous renvoyer à cet article de 2020, sur les erreurs commises pendant la crise, qui prenait déjà le temps d’en expliquer certaines. Le professeur Perronne est de mon avis. N'a-t-il pas écrit un livre qui s'intitule Y-a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?
Alors tel que l’écrivait, de manière certes véhémente, le médecin résistant dans un brûlot de 2020 Covid-19 (diagnostic, traitements, vaccin) : panorama d’une escroquerie, si ce n’est pas une escroquerie, c’est peut-être une négligence ou une marque d’incompétence. Toujours est-il que plusieurs ministres de la Santé ont fait leurs bagages avec des plaintes au derrière...
Aurélien Rousseau, le dernier en date, en collectionne déjà deux.
Cette tribune m’a d’ailleurs valu, en tant que directeur de la publication, un certain nombre de critiques, des insultes ainsi qu’une fake news en direct sur BFMTV, de Natacha Polony, journaliste que je dus reprendre : elle affirmait que la rédaction de France-Soir n’était pas constituée de journalistes, tandis que la ministre de la Culture de l’époque avait demandé elle-même une vérification !
D'ailleurs, au sujet de cette tribune, le médecin résistant et moi-même faisons une mise à jour afin d’apporter aux lecteurs les éléments factuels sur les procès en cours, et ils sont nombreux.
Dernier en date, une plainte ordinale portée par le syndicat Libre santé contre les médecins influenceurs. Elle suit celle déposée en 2022 par l’association BonSens.org contre les médias.
Messieurs les “spécialistes-influenceurs”, sur les plateaux télé, cautionnés par les journalistes, il serait peut-être temps de reprendre les faits, de les valider, et probablement de faire un mea culpa.
Oui, après l’heure des contes de ces bonimenteurs, voilà bien l’heure des comptes qui arrive.
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