Manifeste international des artistes libres : de tous les pays unissons-nous contre le chantage !
TRIBUNE - Plus de trente artistes et techniciens du spectacle de toutes disciplines et de tous pays, inconnus du grand public sortent de l’ombre pour se réunir et rappeler que leur vocation est au service de la liberté et non au service de la discrimination.
Manifeste international des artistes libres (sur Rumble.com)
Ces francs-tireurs, soutenus par des milliers d’autres, appartiennent à la partie invisible de l’iceberg. Tout comme l’État ne représente plus le peuple, la pointe de l’iceberg ne représente plus l’art. C’est donc aux parties immergées de prendre le relai. Faire entendre une autre voix que celle du chantage, de la soumission et de la dépression. Derrière ce Manifeste international des artistes libres, c’est tout un mouvement créatif et spontané qui s’organise pour retisser un autre monde.
Un des objectifs des dictatures a toujours été de mettre l’art sous son commandement et les artistes au pas. C’est chose faite. Les sujets et les esthétiques sont des manifestations : elles doivent recevoir les autorisations de la préfecture. Quant aux artistes, la quête de légitimité les a conduits à quémander les bourses du banquier et les faveurs du bourgeois. Car on retrouve dans le monde de l’art, la même oligarchie que celle animant les médias : micro-oligarchie entremêlant privé et public, qui décide des productions, des diffusions et maintenant de l’emploi.
Mais le pouvoir, abattant brutalement son jeu, a comme effet de réanimer la première carte sans chiffre, le fou. C’est ainsi que les artistes ont l’opportunité historique de se relier à leur vocation : l’énergie indomptable qui relance le mouvement de la vie. Mission difficile.
L’espace public est dévasté. Espérant retrouver une normalité, les histrions courent d’un pass à l’autre. Prêts à toutes les aliénations, ils épaississent les rangs du délire. L’hallucination partagée a cela de rassurant : elle apparaît comme une vérité. L’inquisition veille. Les chefs d’orchestre recommandent de ne point s’approcher en dehors des répétitions et de mettre des masques si « on ne veut pas mourir ». Sous masque, les danseurs suent et accomplissent leur yoga de la respiration. Les festivals déclinent le mot « pass » : pass-Mozart, pass-électro, pass-anarchiste. Lors des tournages, on s’envoie en l’air tous les matins avec des test présentés sur un plateau d’argent et accompagnés d’un petit verre d’alcool.
Dans les théâtres on applaudit à tout rompre la vaccination obligatoire. Les salles de cinéma, les restaurants, les commerces : no pass no enter. Un employeur demandant à un artiste qu’il reçoive l’injection, ce n’est pas légal mais c’est l’usage. Greta, l’égérie vegan, se fait piquer à l’ONU, tandis que le pape priant pour nos âmes, dit de la thérapie génique qu’il s’agit d’un acte d’amour. L’ouverture mondialiste et la fermeture conservatrice ont trouvé leur terrain d’entente avec la vaccination. Un postulat : tous ceux qui ne sont pas vaccinés sont des fascistes. Depuis quand celui qui prend les risques de « mourir » quand les autres sont « protégés » est un égoïste ? Depuis quand une vaccination qui fonctionne mal, qui n’empêche ni la contagiosité ni les mutations virales et qui ne peut assurer une immunité de masse est un acte collectif ?
Depuis quand organise-t-on une vaccination mondiale pour un virus à mortalité faible quand le cancer, la malaria et les maladies de mode de vie et de pollution fauchent les populations ? Depuis quand les banques et les firmes privées s’occupent plus de votre santé que de votre argent ? Depuis quand les médias aux mains des milliardaires s’occupent de faire du débat ? Depuis quand celui qui perd son travail au nom de ses opinions et des libertés publiques est l’emmerdeur de service ? Depuis quand celui qui subit la discrimination, l’exclusion, la marginalisation et la haine de groupe est un fasciste ?
Ceux qui n’ont pas sombré dans ce délire se retrouvent mis au banc. À ceux-là qui résistent encore, les productions avertissent : pas de vaccin, pas de boulot. Certains cherchent à éviter les PCR, les vaccinations et les diffamations en se repliant, en s’échappant ; certains se suicident. Ceux qui continuent vaille que vaille sont angoissés et détruits. Traqués, vilipendés sur les réseaux, mis à l’écart par la « communauté artistique » et souvent même familiale, ils doivent désormais se taire et se terrer. Cette dite communauté comprend tout un monde d’intermittents, de techniciens, de figurants, d’administrateurs, de producteurs, de bénévoles. Tout un monde menacé par la fureur mondialiste. Le racisme et la xénophobie accompagnent ce vaste mouvement civique : les spectacles sont tout simplement censurés, soit qu’ils dénoncent, soit qu’ils viennent de Russie.
On rappelle aux contestataires étrangers leur condition : « Vous pouvez toujours rentrer dans votre pays si vous n’êtes pas contents. L’Iran ça vous convient ? ». On souligne qu’en Afghanistan les gens sont assassinés. La pression se fait lourde : pas de pistolet sur la tempe, mais plus de travail, plus de réseau, plus de vie sociale. On vous ôte la possibilité de vivre, puis celle de survivre. Quand un artiste cède à l’inquisition, ce n’est pas en y croyant : c’est la mort dans l’âme, à genoux et à bout de souffle. En une année, l’Occident rejoint la lignée de l’apartheid et du nouveau ghetto numérique de crédit social. Mais toujours avec ce zeste culturel politiquement correct qui octroie la bonne conscience — sacrément mis à mal.
Le nègre n’avait pas d’âme, le musulman est un terroriste, le non-vacciné sera un fasciste. Question pour tous : êtes-vous fiers de participer à la discrimination et à la haine ? Ne croyez pas que ce retour de « civilisation » s’arrêtera par un miracle philanthropique. Les gouvernements totalitaires sont animés d’une soif inextinguible de pouvoir et d’une peur atavique des peuples. Ils n’ont aucune limite dans la spoliation et le contrôle. La terreur est leur mode de vie et leur gagne-pain. Étant aux premières loges de la contrainte et de la misère, beaucoup de médecins et d’artistes savent ce qui se trame.
Mais ils ont peur. Peur de parler, de s’exposer de dénoncer. Peur de la menace d’exclusion, peur de la menace d’État. Wait and see. Jusqu’à ce que l’horreur arrive chez soi. Trop tard : plus personne pour défendre personne. La solution sera collective ou ne sera pas. À tous ceux qui ont cédé sous la pression sociale, la menace de l’emploi, le chantage de l’État, ne vous justifiez pas. Point besoin de rhétoriques absurdes, compliquées et de mauvaise foi. En fait : nous avons tous cédé depuis bien longtemps. Les chimères de la consommation, de la reconnaissance et de la protection nous ont ravis. Nous sommes en terrain occupé. La libération sera à la fois intérieure et extérieure.
La justification est ruine de l’âme, l’acceptation d’une défaite est conscience. La conscience de notre défaite est l’avenir de notre désaliénation.
Interview avec ces artistes à venir dans les débriefings, dans ces prochains jours.
— SIGNEZ LE MANIFESTE : cliquez ici
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont collaboré à ce manifeste
Olivier Pinalie, Bruno Edelman, Chloé La Bare, Violaine Verein, Riccardo De Gianni, Géraldine Beigbeder, Olaf Probst, plasticien, Harmen Jan Schwitters, Kader Mihuma, Morgane Solignac, Kendy, Sica, Ira de Puiff, Alexandre Gerbi, Frédéric Dorval, Dominique Oriata Tron, Laure Carrale, Bboy Cojo, breakdancer, Elisa Spagone , Dominique Pontary, Wilfried Barrueco, Fabienne Gounon, Alma J, danseuse, Lola’s studios,Tristan Edelman, Giulia d’Aria, Julie Chouraqui, Maryam Ferrara, Magette Dieng, Stéphanie Reynaud, Céline Magrini, Federica Gazzano, Marc-Antoine Sénéchal, John-Erich-Nielsen, Aurélie Ondine Menninger
SITE : https://manifeste-des-artistes-libres7.webnode.fr/
CONTACTEZ-NOUS : artvivantlibre@protonmail.com
Composition musicale : Frédéric Dorval - Production musicale RVNG
Tristan Edelman et Michi (basse)
Montage vidéo : Giulia D'Aria
Voix : Daisy Rebufa, Tristan Edelman
L’art s’est transformé en une idéologie culturelle au service d’un seul dieu : le profit. L’art institutionnel, l’industrie de masse, le star-system et le show-business se sont perdus dans les conflits d’intérêts. Un art, certes, mais celui du marché. Cette culture bradée a fait alliance — allégeance même — avec les industries pharmaceutiques, la haute finance, les GAFAM, les institutions privées et publiques. Ce système, qui se développe à base de formatage, d’utilitarisme, de surveillance, de marchandisation et de domination, a pour conséquence l’anéantissement du consentement éclairé, de la liberté de choix, des liens humains et des écosystèmes.
Souvenez-vous :
Le blues qui inspire les musiques afro-américaines contestataires, dénonçait la ségrégation, la misère et toutes formes de domination, de l’esclavage au salariat. Nijinsky a cassé les codes de la danse classique pour introduire les rites anciens et les forces de la nature.
Rimbaud s’élevant contre toutes les institutions a porté la langue française « aux plus hautes cimes du coeur et de la tête ». Le cubisme, le dadaïsme, le surréalisme et l’expressionnisme ont remis en cause toutes les conventions et contraintes idéologiques, esthétiques, politiques.L’art est Corps, Sensation, Sensibilité, Émotion, Communication, Relation, Collectivité, Empathie.
Corps
La société du divertissement et de la performance nous a tellement dissociés de notre corps que nous sommes prêts à accepter une injection de modification génétique inconnue sur un virus mutant avec un taux de mortalité faible qui exclut la prophylaxie et les traitements préventifs, qui ne respecte plus aucun principe de précaution et de proportionnalité en termes d’informations, de rapport bénéfice/risque, de contagiosité, de délais, de brevets, d’autorisations de mise sur le marché et de délégations de responsabilité. Pouvons-nous tolérer une telle intrusion dans la profondeur de nos tissus et de notre génome ? Voulons-nous servir de cobayes pour les projets de l’industrie pharmaceutique ? Avons-nous plus confiance en les fanatiques du nouvel homme 2.0 plutôt qu’en ce corps merveilleux que la nature a créé ? Jusqu’où irons-nous dans la maltraitance de notre corps ?Sensation
La relation entre le monde et notre intimité passe par la sensation. Mais que se passe-t-il quand la politique médiatique exaspère toutes les sensations par une perpétuelle sidération ? Quand nos sensations sont écrasées par la profusion d’informations, les injonctions contradictoires et les dissonances cognitives ? Que se passe-t-il quand nous avons la sensation réelle d’être en permanence surveillés ? Nous devenons à la fois hystériques et anesthésiés. En prenant le contrôle sur nos sensations, cette société du spectacle asservit l’art. L’art au contraire doit aider à retrouver la richesse et les nuances de nos sensations pour laisser libre la relation entre le monde et notre intimité.Sensibilité
L’état d’urgence, les lois d’exception totalitaires, l’emprise policière et judiciaire, l’état de guerre plus ou moins larvé en place depuis des années, nous habituent à une mise en alerte qui émousse — voire anéantit— toute sensibilité et toute intuition. La sensibilité a besoin de temps pour être retrouvée. Du temps sans règle, ni devoir. Voulons-nous devenir des robots insensibles qui se font les porte-voix de l’État ? Voulons-nous devenir des robots performants mais déprimés ? Des robots qui finissent par se suicider ?Émotion
La peur a pris le pas sur toutes les autres émotions et sentiments. Et pourtant nous savons que la peur est mauvaise conseillère. Lorsque la peur devient un instrument, une organisation et une stratégie, elle prend le pas sur toutes les autres émotions et sentiments, elle se transforme en terreur. Et pourtant, nous savons que la peur est mauvaise conseillère. Vu l’acharnement conjoint des médias, de l’État et des groupes d’influence, on ne peut plus les excuser en disant « ils ne savaient pas » ou « ils gèrent mal ». L’objectif des impositions est clair : profit, soumission, accaparement des ressources. Voulons-nous d’une vie sous le signe de la terreur ?Communication
Les médias qui occupent une grande partie de l’espace de représentation, sont passés ostensiblement sous la bannière de la propagande et de la manipulation : chiffres falsifiés, narration dramatique, omerta sur la prophylaxie et les traitements, désinformation sur le droit. En plus de l’invective systématique envers toute personne contestataire, l’idéologie ne cesse de culpabiliser le citoyen à l’aide d’une novlangue pseudo-scientifique sur la contamination. Les gouvernements et les firmes pharmaceutiques ont comme but de se déresponsabiliser des risques. Comme on dit : mutualisation des pertes, privatisation des profits. L’art ne saurait être le serviteur du marketing, du management et de la propagande. Le discours, la parole, l’intelligence de l’art appellent à se reconnecter au réel et à résister aux discours de la manipulation.Relations
Contre tout bon sens et contre toute une communauté scientifique qui résiste vaillamment, les gouvernements détruisent un à un les liens entre les personnes : masques accroissant les pneumopathies et les troubles du comportement, confinements aux effets délétères, couvre-feux aberrants, auto-justifications infantilisantes, tests invasifs et peu fiables, passage forcé au numérique. Et maintenant il faudrait un pass sanitaire, une obligation vaccinale et bientôt un système d’identité digitale et de crédit social ! Atomiser les relations et discriminer les uns sont le meilleur moyen de prendre le contrôle sur chacun. En instaurant un climat de culpabilisation, les gouvernements configurent une société de chantage et de délation. L’art doit dénoncer les dérives totalitaires et retisser des liens.Collectivité
Que se passe-t-il quand les regroupements sont possibles dans les supermarchés mais non dans les théâtres ? Quand certains ont le droit de travailler sous prétexte d’être essentiels et d’autres non ? Quand les licenciements abusifs se multiplient et que les lois du travail sont bafouées ? Quand le secret médical et les données personnelles sont dérobées, vendues, utilisées contre nous-mêmes ? Quand les faillites
se multiplient ? Quand le service public est laminé ? Quand de plus en plus de gens sombrent dans la précarité ? Que se passe-t-il quand une population, prise en otage, est sommée de céder au chantage ? Contre ce délitement programmé de la société, l’art doit créer des espaces collectifs de liberté.Empathie
Nos anciens meurent sous Rivotril dans des Ehpad-mouroirs, nos jeunes se donnent la mort ou accusent une dépression durable, les adultes multiplient les burn-out, la misère s’étend, et aujourd’hui les enfants se suicident ! Que dire de cette société qui assassine les enfants et l’avenir ? Comment avons-nous pu en arriver là ?
Notre être se révolte et nous disons :STOP !
À ce chantage qui anéantit les libertés,
STOP !
À ce déferlement totalitaire,
STOP !
À ce crime,
STOP !
À ces gens qui nous obligent à la discrimination.L’art provoque l’interrogation, dérange la routine, pulvérise les dogmes. Il invite à prendre
du recul. Il est Hermès, l’intermédiaire entre les gens, entre les cultures, entre les classes
sociales. L’art décloisonne, ouvre les cœurs et les esprits. Il rappelle qu’une société de
partage et de libertés est toujours possible. Il ne tient qu’à nous de la faire advenir.L’ART EST UN ACTE DE RESISTANCE !
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.