1er-Mai à Paris : "1.000 à 2.000 activistes radicaux" attendus, 7.400 forces de l'ordre déployées annonce Castaner

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 30 avril 2019 - 18:46
Image
Le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner, le 24 avril 2019 à Paris
Crédits
© BERTRAND GUAY / AFP/Archives
Le ministre de l'Intérieur français Christophe Castaner et le préfet de police de Paris Didier Lallement lors d'une conférence de presse à Paris, le 30 avril 2019
© BERTRAND GUAY / AFP/Archives

Plus de 7.400 policiers et gendarmes seront déployés pour sécuriser les manifestations du 1er-Mai à Paris, où "1.000 à 2.000 activistes radicaux" sont attendus, après de nombreux appels à transformer Paris en "capitale de l'émeute", a annoncé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

"D'après les informations dont nous disposons, 1.000 à 2.000 activistes radicaux, possiblement renforcés d'individus venant de l'étranger, pourraient tenter de semer le désordre et la violence. Ils devraient être rejoints par plusieurs milliers de ce qu'il convient désormais d'appeler des ultra jaunes, ces +gilets jaunes+ qui se sont peu à peu radicalisés", a déclaré Christophe Castaner lors d'un point presse au ministère de l'Intérieur.

Il a évoqué "quelques dizaines d'activistes radicaux qui pourraient venir de l'étranger", ajoutant qu'il y avait eu "coopération avec les pays voisins" et que "quelques arrêtés individuels" d'interdiction d'entrer sur le territoire français avaient été signés.

Plusieurs appels "forts, puissants, répétés" à transformer Paris en "capitale de l'émeute" abondent sur les réseaux sociaux, a rappelé le ministre, ajoutant qu'"un dispositif fort sera mis en place et plus de 7.400 policiers et gendarmes seront mobilisés".

Au total 190 motos circuleront aux alentours des manifestations. Ces motos ne sont pas "des voltigeurs" a insisté le ministre: "c'est un moyen de transport" qui doit permettre aux forces de l'ordre de se déplacer "rapidement", "en aucun cas, elles ne seront utilisées dans la gestion de la manifestation".

Des drones serviront également à sécuriser le défilé, a-t-il précisé.

Des "contrôles préalables" et des "interpellations" ont eu lieu dès mardi matin, a par ailleurs indiqué Christophe Castaner sans vouloir en préciser le nombre.

Il a notamment évoqué le cas d'un homme arrêté mardi matin avec "un sac qui contenait une matraque télescopique, un couteau à cran d'arrêt et des gants coqués" dans le Xe arrondissement de Paris.

Interrogé sur la présence d'observateurs comme a pu l'être Alexandre Benalla en 2018 au côté des forces de l'ordre, et notamment place de la Contrescarpe où une vidéo le montre en train de malmener un couple de manifestants, point de départ de l'affaire éponyme, le préfet de police Didier Lallement a sèchement répondu par la négative : "il n'y a pas d'observateurs à l'heure qu'il est".

"A Rennes, Montpellier, Toulouse ou à Nancy, des éléments radicaux susceptibles de se livrer à des actions violentes ne manqueront pas de tenter de s'infiltrer dans des cortèges syndicaux, nous suivrons ces manifestations avec la plus grande vigilance", a mis en garde le ministre de l'Intérieur.

kap-asl-mdh-mig/epe/bw

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.