Attaques de l'Aude : un "hommage national" sera rendu à Arnaud Beltrame

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Par AFP - Paris
Publié le 24 mars 2018 - 20:59
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Un drapeau français ramené à mi-mât le 24 mars 2018 à la gendarmerie de Hédé-Bazouges (dans la banlieue de Rennes) en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame décédé après s'être substitué à une
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© DAMIEN MEYER / AFP
Un drapeau français ramené à mi-mât le 24 mars 2018 à la gendarmerie de Hédé-Bazouges (dans la banlieue de Rennes) en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame décédé après s'ê
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Un "hommage national" sera rendu au lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, tué lors des attaques terroristes de l'Aude vendredi, a annoncé l'Elysée samedi.

Le président de la République a en outre "demandé la convocation cette semaine par les préfets de l'ensemble des groupes d'évaluation départementale suivant les individus ayant fait l'objet de signalements pour radicalisation", ajoute l'Elysée dans un communiqué diffusé à l'issue d'un Conseil restreint de défense.

Le groupe d'évaluation départemental (GED) rassemble autour du préfet les services de renseignement, les services de police et de gendarmerie, les parquets, et l'administration pénitentiaire. Ce groupe évalue l'ensemble des signalements et décide des mesures de suivi policier.

Selon Beauvau, "ces réunions ont pour objet de rappeler les consignes de vigilance après un tel acte".

Dans un message adressé aux préfets, l'Intérieur rappelait dès vendredi que "la possible intensification de la propagande jihadiste consécutive à ces actes" devait "conduire à la plus extrême vigilance, notamment à l'occasion des événements publics".

L'enquête menée sous l'autorité du procureur de la République de Paris qui "mobilise plusieurs centaines d’enquêteurs, doit faire toute la lumière sur les éventuels liens du terroriste avec Daech", qui a revendiqué l'attentat, a ajouté le communiqué de la présidence de la République, ainsi que sur "les complicités dont il aurait pu bénéficier pour mener à bien ses attaques, ainsi que sur les étapes de son parcours de radicalisation".

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a "présenté les instructions données aux préfets pour maintenir la vigilance de tous les services", précise l'Elysée.

Après que le Conseil a "salué la mémoire" du lieutenant-colonel, M. Macron "s'est assuré de la bonne prise en charge médicale et psychologique des personnes blessées et de leurs proches impliquées dans cet attentat", en souhaitant un suivi "individuel et personnalisé".

La mort en "héros" d'Arnaud Beltrame, tué par un jihadiste, suscitait samedi une vive émotion en France, tandis que l'enquête cherchait à cerner les raisons de son passage à l'acte, qui a fait quatre morts dans l'Aude.

Trois personnes ont aussi été blessées lors de l'équipée meurtrière à Carcassonne et Trèbes, dont l'une était samedi entre la vie et la mort.

Les enquêteurs ont découvert au domicile à Carcassonne du tueur, Radouane Lakdim, un Français d'origine marocaine de 25 ans, des "notes faisant allusion à (l'organisation) Etat islamique" et s'apparentant à un testament, selon des sources concordantes.

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