Benalla jugé du 13 septembre au 1er octobre pour les violences du 1er-mai 2018 et l'affaire des passeports

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 04 mai 2021 - 16:16
Image
Alexandre Benalla le 19 février 2019 à Paris
Crédits
© Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP/Archives
Alexandre Benalla le 19 février 2019 à Paris
© Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP/Archives

Alexandre Benalla, ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, sera jugé du 13 septembre au 1er octobre pour des violences commises lors de la manifestation du 1er-mai 2018 et l'utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques, a annoncé mardi le tribunal correctionnel de Paris.

Les révélations du journal Le Monde en juillet 2018 montrant Alexandre Benalla, alors chargé de mission à l'Elysée, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre frappant un manifestant sur la place de la Contrescarpe à Paris, avaient entraîné un scandale politique.

Pour une "bonne administration de la justice", le tribunal correctionnel a ordonné mardi la jonction des deux affaires, lors d'une audience de procédure.

Le procès se tiendra devant la 10e chambre correctionnelle les après-midis du 13 au 16 septembre inclus, du 22 au 24 septembre inclus, puis du 27 septembre au 1er octobre inclus.

M. Benalla, âgé de 29 ans et reconverti dans le privé, comparaîtra dans le premier volet pour "violences en réunion, immixtion sans titre dans l'exercice d'une fonction publique, port d'arme, usage public et sans droit d'un insigne, violation du secret professionnel et divulgation d'images de vidéoprotection".

A son côté, Vincent Crase, ex-salarié de la République en marche, sera poursuivi pour "violences en réunion, usage public et sans droit d'un insigne, port d'arme prohibé et suppression de données".

Deux anciens hauts-gradés de la Préfecture de police de Paris, soupçonnés d'avoir remis à M. Benalla les images de vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe, seront jugés pour "divulgation d'images de vidéoprotection et violation du secret professionnel".

M. Benalla est accusé d'avoir molesté des manifestants en marge du défilé du 1er-mai, un couple place de la Contrescarpe et deux personnes au Jardin des plantes.

Concernant le second volet, M. Benalla sera également jugé pour "faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d'un insigne". Il est accusé d'avoir continué à utiliser pendant plusieurs mois des passeports diplomatiques après son licenciement de l'Élysée le 20 juillet 2018.

Outre ces deux affaires, trois autres procédures judiciaires concernant l'ancien collaborateur du président sont encore en cours.

Une procédure pour "manquement aux obligations déclaratives à la HATVP (Haute autorité pour la transparence de la vie publique)" a été classée sans suite en février 2020.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.