Bordeaux : une jeune femme tuée à l'arme blanche, son ex-conjoint en garde à vue

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Par AFP - Bordeaux
Publié le 02 juillet 2021 - 15:39
Mis à jour le 03 juillet 2021 - 10:26
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Une femme de 30 ans tuée à Bordeaux à l'arme blanche par son ex-conjoint
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© DENIS CHARLET / AFP/Archives
Une femme de 30 ans tuée à Bordeaux à l'arme blanche par son ex-conjoint
© DENIS CHARLET / AFP/Archives

Une femme de 30 ans a été tuée vendredi matin à Bordeaux à l'arme blanche et son ex-conjoint, déjà poursuivi pour harcèlement téléphonique à son encontre, interpellé peu après et placé en garde à vue, a-t-on appris par le parquet.

Alertée vers 9H40 par un témoin qui avait entendu des cris de femme, la police a découvert le corps de la victime, Sandra P., dans le salon de sa maison, touchée notamment au cou.

Les soupçons se sont rapidement portés sur l'ex-compagnon de la victime "dont elle était en cours de séparation depuis le mois de janvier 2021", a précisé le parquet.

Il était depuis le 29 juin soumis à un contrôle judiciaire lui interdisant d'entrer en contact avec la victime après une plainte pour harcèlement téléphonique.

Malgré l'intervention des secours pour la réanimer, la jeune femme, mère de leur fillette de 4 ans qui n'était pas présente au moment du drame, est décédée à son domicile, situé dans un quartier calme de petites maisons.

Un important dispositif de police a été mis en place pour retrouver l'agresseur présumé, Mickaël F., né en 1984, en fuite.

Il a été interpellé par les policiers d'élite du Raid vers 12H00 dans son appartement de Mérignac, à quelques centaines de mètres du domicile de son ex-conjointe, où il s'était retranché, menaçant de se suicider.

Il se trouvait toujours vendredi soir en garde à vue dans les locaux de la direction zonale de la police judiciaire de Bordeaux, saisie de l'enquête ouverte pour "homicide par conjoint".

Son casier judiciaire mentionne six condamnations prononcées entre 2004 et 2009 pour des infractions à la législation sur les stupéfiants et des infractions routières, mais "il n'a jamais été condamné pour des faits de violences", a indiqué le parquet.

Une source policière avait auparavant indiqué à l'AFP que le trentenaire était "connu pour des faits de violences conjugales".

Selon les précisions de la procureure de la République de Bordeaux Frédérique Porterie, le trentenaire avait été présenté au parquet le 29 juin dernier après une garde à vue pour des faits de harcèlement téléphonique visant son ex-compagne.

Il avait alors été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec la victime et obligation de soins dans l'attente de son procès devant le tribunal correctionnel de Bordeaux prévu le 16 novembre prochain.

A l'époque, leur dispute portait sur le droit de garde de leur fillette, a indiqué une autre source policière à l'AFP. D'après le parquet, cette garde avait été "exclusivement confiée à la mère par décision du juge aux affaires familiales", en mai dernier.

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