Coronavirus : Girardin demande aux Ultramarins de métropole de ne pas rentrer en Outre-mer

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Par AFP - Paris
Publié le 18 mars 2020 - 22:06
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Annick Girardin le 19 février 2020 à Paris
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© Ludovic Marin / AFP/Archives
Annick Girardin le 19 février 2020 à Paris
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La ministre des Outre-mer Annick Girardin a demandé mercredi soir aux Ultramarins de métropole de ne pas rentrer en outre-mer pour ne pas propager davantage le coronavirus dans ces territoires, lors d'une conférence de presse par internet.

La ministre a par ailleurs confirmé que l'Etat d'urgence sanitaire s'appliquerait bien en outre-mer, même si pour l'instant les territoires ultramarins ne sont "pas encore au stade 3" de l'épidémie, avec 88 cas recensés au total mercredi soir (seuls Wallis-et-Futuna et Saint-Pierre et Miquelon ne sont pas touchés).

Interrogée pour savoir si les Ultramarins installés hors de leur territoire pouvaient rentrer en outre-mer, Annick Girardin a été claire: "je leur demande de ne pas le faire, parce que c'est aussi comme ça que va se véhiculer le virus dans les territoires".

Elle a formulé la même demande pour les étudiants d'outre-mer actuellement en métropole. "J'ai bien entendu leurs préoccupations sur les questions d'hébergement, tous les Crous restent ouverts. Si les conditions d'hébergements dans l'hexagone sont garanties, restez dans l'hexagone, c'est préférable pour tout le monde", a-t-elle insisté, car "vous êtes potentiellement porteurs du virus".

Quant à ceux qui habitent dans les territoires d'outre-mer et qui se trouvent actuellement en métropole, "nous allons les aider à pouvoir rentrer chez eux" mais "la quatorzaine est obligatoire" pour eux à leur retour et doit être "très stricte", a martelé Mme Girardin.

Les outre-mer ne seront pas complètement isolés car le gouvernement assurera "la continuité territoriale", mais "les transports vont ralentir", a-t-elle ajouté.

En outre-mer, "les cas testés sont le plus souvent importés, soit par des croisières, soit par des déplacements depuis des zones où le virus circulait", a-t-elle rappelé. Mais "nous avons le début d'une contamination de locaux, de gens qui n'ont pas bougé des territoires ultramarins".

"Il faut qu'on puisse ralentir au maximum la propagation pour éviter que vos systèmes de santé" ne connaissent un "pic d'affluence", a-t-elle insisté.

La ministre a enfin déploré que la peur ait "provoqué dans certains territoires, dans des grandes surfaces notamment, des comportement violents inacceptables", et "des vols de produits, comme du gel et des masques".

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